24 novembre 2006

Moi et ma vie sociale

Bon, sinon, j’ai aussi une vie en dehors du boulot.
Notamment, j’ai fait enormement de progres niveau sociabilite.
Je m’explique : mercredi soir, je suis allee chez mes cousins pour faire le plein de „good vibes“, car je sentais la lassitude me gagner. Et je sais que quand je resort de chez eux, tout va mieux.
Bref, comme d’hab’, on a discute toussa toussa. Je les ai meme fait mourir de rire en utilisant une expression typiquement polonaise, et qui justement, dans ma bouche, pour une fois, sonnait vraiment polonaise. Jola me parlait de sa belle-soeur qui etait sur Wrocław ce week-end, Małgorzata, qui est francophone et super marrante. En apprenant ca, j’exprime ma deception par un cri du coeur : “ Ale Kurrrrrrrrrrde, nie wiedziałam !“ (=“merde, je savais pas ! sous-entendu : si j’avais su, je serais viendue). Et c’etait tellement spontane qu’ils se sont tous mis a rire comme des bossus. Je leur demande pourquoi, si c’est a cause de ma prononciation ou je sais pas quoi. Mais Jola me dit que non, que c’etait parfait, comme une vraie polonaise. Donc sur ce coup-la, je remercie mes collegues de bureau, qui m’abreuvent de „kurde” ou encore “cholera” a longueur de temps.

Bref, je m’egare (au gorille). Donc, en rentrant de chez eux, j’avais tellement fait le plein de bonne humeur que j’avais pas du tout envie d’aller me coucher. Ca tombe bien, il me fallait des bouteilles d’eau. Or, a 23h, le seul magasin capable de pourvoir a ce besoin est... ma Grenouille ! Et son super caissier
Donc je m’y rends, et c’est comme s’il m’attendait, a fumer une clope sur le pas de la porte. Je rentre, prends mes bouteille d’eau, vais payer, et nous entamons la discussion. Histoire d’etre plus a l’aise, je l’invite a fumer une clope avec moi dehors. Quelques indigents ne purent bien evidemment pas s’empecher de venir acheter des trucs a ce moment la, mais heureusement, l’autre caissier (qui est en fait son frere) etait la pour assurer la releve. Donc on a discute pres d’une heure, de tout plein de chose, ce qui m’a permis du meme coup d’admirer ses superbes yeux et sa physionomie generale qui, ma foi, n’a franchement pas l’air degueu. Bon, a la fin, il fallait fermer le magasin, faire la caisse tout ca, donc bon, j’ai du me rentrer. Il m’a dit son prenom, mais c’etait un truc genre complique, alors j’ai pas imprime (non, je n’avais pas bu) (qui a dit “pour une fois ?”!!!). Il m’a meme dit “a demain”. Trop cool. Il est sportif, fait la cuisine, le ménage, est poli et mignon… bon bah ca y est, je l’ai mon mari polonais !
Ca va faire plaisir a ma grand-mere tiens ! Faudrait juste que je rajoute qu’il est black et musulman, et qu’il a deja 2 gosses. Histoire de franchement rigoler.
Sinon, a part ca, j’ai remarque un truc ici : les polonais males sont vachement en communion avec la nature. Du moins avec leur environnement. En effet, il n’est pas rare de voir les males pisser, en pleine rue passante, a l’arret de bus, contre un arbre, un mur, un poteau.
Bon, ca me choque pas qu’un mec pisse dans la nature, dans un endroit desert etc. Mais en pleine rue en centre ville, ou en sortant du bus contre l’arret… la non, quand meme, merde !
Et sinon, j’ai decouvert un blog super sympa, enfin en tout cas j’adore le style d’ecriture. C’est quitte ou double : soit on adore, soit on deteste ! Enfin voila, c’est le journal d’une blonde, et ca vaut le coup d’oeil.
P.S : je viens d'appendre la mort de Philippe Noiret. Je suis triste, deja que Villeret etait parti... Ils pourraient pas faire crever Depardieu plutot ?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

1- Une petite question : çà veut dire quoi "choléra" ?

2- C'est marrant ton histoire avec le crapaud-lonais (c'est pas de la jalousie paternelle mal placée : le crapaud, c'est le mec de la grenouille, bande de téléphiles béats pourris d'inculture crasse !) en allant chercher de l'eau -facile comme excuse ... pourquoi pas des champigons ?- Bref je m'égare (au morilles). C'est l'histoire d'une paysanne pauvre et un peu simple d'esprit que ses parents exploiteurs envoient 3 fois par jour quérir de l'eau au puit situé à deux lieues de là ... tant et si bien qu'un beau jour elle y rencontre un Prince (soit disant charmant, sportif, faisant le ménage et la cuisine et of course poli et migon, LE CON !!!) qui chaque jour revint au puit pour veiller au passage tri-quotidien de la blonde & gironde simplette, pour lui faire la causette (ah, ah elle est excellente celle là, ValJean en rit encore). Et qu'au terme de quelques temps de drague assidue, elle l'épousa pis tout pis tout ...
Moralité : "tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se case"
Bon certe la comparaison ne tient pas la route deux secondes (t'es pas blonde et surtout le crapaud n'est pas Prince), mais bon ...........
JE T'AIME

Chachou a dit…

Tout ca pour cette chute, fiou... c'etait l'agitation neuronale hebdomadaire de mon paternelle. La Fille, si tu me lis, tu comprends maintenant mon aptitude a rire de tes blagues pourries et de tes jeux de mots capilotractes...

Chachou a dit…

Ah oui, et au fait, "cholera", ben ca veut dire cholera (dingue non ?), mais dans le contexte, c'est plutot utilise comme un equivalent de "merdeuh !"