28 février 2006

Du cul !!

Et voilà, je viens juste de regagner mes pénates dijonnaises, après 4h30 de route où ma Bousette s'est bien dégourdie les roues, entre le vent, la grêle, la pluie, la neige.... et le sel, qui lui donne un côté "Oui oui, je reviens du Dakar, c'est pour ça que je suis crado". Bon je sais que vous vous en foutez, alors venons au truc marrant. Ceux qui sont déjà montés dans ma voiture savent que j'écoute la même cassette en boucle depuis .... un certain temps. Pour rompre cette monotonie, j'ai donc décidé d'écouter la radio, et plus précisément France Inter, histoire d'écouter des trucs intéressants et sans pub.
Bref, comme d'habitude, à 17h, c'est l'émission "Là-bas si j'y suis" de Daniel Mermet (pas sûre de l'orthographe...) qui passe. Etant en voyage en Inde, le monsieur en question a décidé de diffuser un reportage audio sur un ferronnier de province. Le truc marrant, c'est que ce ferronnier ne se contente pas de forger des portails ou des serrures. Il se trouve que le monsieur en question est l'un des 3 seuls forgerons de France à fabriquer... du matériel sado-maso !!
Donc voilà, presque 1 heure de reportage où la reporter interroge le mec en visitant son atelier : "Et ça ça sert à quoi ? Et il faut s'installer comment ? Et c'est normal que le.... enfin qu'il soit aussi grand ???". Complètement drôle. Surtout que le mec a l'air plutôt bourru, parle très vite avec un accent de la Creuse, et qu'il parle de manière très détachée de ses créations, donne des précisions techniques comme si en fait il ne s'agissait effectivement que d'un portail, tout en précisant que, quand même, il s'inspire du Moyen-Age. Rassurant...
Donc nous avons eu droit au tabouret-godemichet percé, agrémenté d'une glace pour que le monsieur puisse voir à la fois le postérieur et l'expression de jouissance de sa dame. On a eu la cage de 1,20 m3, où "l'homme ou la femme peuvent parquer leur compagnon quand ils partent en week-end, pour être sûr qu'ils ne bougent pas. D'ailleurs, vous voyez, en bas il y a un trou pour passer la tête, donc si on laisse une gamelle d'eau le prisonnier peut boire". Le Lit géant de 3 x 3m, monté sur verrins hydrauliques, idéal pour les partouzes, d'autant qu'en haut est fixé un grand miroir... Bon, comme il dit, il lui est déjà arrivé que les verrins tombent en panne, coinçant les partouzeurs en haut. Car "c'est fragile les systèmes hydrauliques". Ainsi il a eu plusieurs fois à faire à des pannes, genre des gens qui oublient les clés de leurs cages, et il devait se déplacer de 300km en pleine nuit pour les libérer.... Mais aujourd'hui il a vieilli, alors comme il dit, "dès que je livre une pièce, je fournis une scie à métaux en même temps, comme ça j'ai plus à me déplacer"....
Mais ce ferronier ne fait pas que des outils SM, il fait aussi des oeuvres d'art, genre un abat-jour posé sur un pénis géant, en fer forgé bien sûr. Ca me rappelle un documentaire que j'avais vu sur Arté, sur la collection d'objets érotiques de la Grande Catherine de Russie. Parmi ces pièces, une grande table ronde, dont je vous laisserai juger du goût : un grand plateau en verre, posé sur 4 pieds de bois. Ces pieds sont en fait des pénis qui éjaculent de vrais jets de sperme, qui permettent de soutenir le plateau de la table. A la place des testicules, des gros seins ronds....

Donc la morale, c'est que nous n'avons rien inventé. Je suis sure que l'on pourrait trouver des godemichets préhistoriques, en cherchant bien...

27 février 2006

En vrac...

Bon, pour vous montrer que je ne suis pas qu'une fille aigrie qui râle tout le temps, un peu de nouvelles de moi, en vrac, pour ceux que ça intéresse mais aussi pour les autres :

1°) Je ne sais pas si c'est les excès du week-end, ou le rhume que j'avais déjà qui s'est développé conjugué aux microbes parisiens, mais toujours est-il que j'ai une bonne petite crève. Bon pas non plus genre grippe hein, ni chikungunya. Juste un bon rhume, mal au crâne, nez qui coule et voix de Daffy Duck en prime. Ce qui est drôle, c'est que les excès ont en parallèle eu l'effet de me casser complètement la voix et de me filer une super inflammation de la trachée. Bon, j'avoue, c'est totalement mon rêve d'avoir une belle voix suave et cassée, et donc l'effet était quand même un peu recherché. Mais là, le mélange voix cassée + je parle du nez, c'est vraiment anti-sexy. J'aurais toujours essayé, et qui ne tente rien n'a rien comme on dit.

2°) Est-ce la conséquence du rhume ? Je me suis étonnée à maintes reprises aujourd'hui à rouler à 10 km/h EN DESSOUS de la limite de vitesse autorisée, et ce en dehors des agglomérations ! Pis encore : j'ai laissé la priorité à une voiture venant de gauche à un rond-point, alors même que j'avais 15 000 fois le temps de passer ! Je me couille-mollise j'ai l'impression... bientôt, je vais écouter du Michel Torr dans ma voiture ....AAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaarrgh !!

3°) Je me suis fait chier toute la journée, à un tel point que j'ai succombé à l'envie de manger un Mc Do. Pour 3 raisons principales : tout d'abord, la piscine était fermée, donc impossible d'aller passer mes nerfs ; de plus, mon petit frère est parti en Espagne : je n'ai plus personne à charrier à propos de ses oreilles, plus de blague bien sentie à mon sujet, et c'est totalement triste. Enfin, mon autre frère, le grand, passe son bac blanc : il est donc studieux, et rigole à peine à mes blagues, même les plus merdeuses.

4°) Je reprends la route demain pour Dijon. Evidemment, au bulletin météo de ce soir, une alerte à la neige était prévue bizarrement tout au long de mon trajet ! Bon, c'est pas que ça me fasse peur la neige. C'est juste que je préfère qu'elle tombe quand je conduis pas, comme ça je peux faire des bonhommes de neige. Et marcher sur le manteau blanc pour entendre avec joie le crissement de mes pas sur la neige. Enfin ce genre de trucs quoi. Mais bon, ya plus de saisons aujourd'hui, c'est bien connu.

Où va le monde, ma brave dame, où va le monde ...

Culture pop...ulaire

Après un super week-end à Paris chez Flora, et de longues discussions au cours desquelles nous avons du refaire le monde une bonne centaine de millions de fois, me revoici. Enfin ? Encore ? Ca c'est votre problème. Mais laissez-moi vous dire que vous allez avoir du miam-miam crousti-fondant dans ce qui suis. Oui, mesdames et messieurs, damoiselles et damoiseaux, je viens aujourd'hui faire mon coming-out.
Et oui, j'ai décidé de ne plus me cacher. Non pas que je me cachais réellement. Mais plutôt que je ne montrais pas tout à fait tout. Cependant, je me suis rendue compte que ça devenais nécessaire. Alors voilà, je balance tout ce soir : NON, je ne suis pas une BO-BO. NON, je n'ai pas honte que mes parents aient du fric. NON, je n'ai pas honte non plus que mes grands-parents n'en aient pas eu tant que ça. NON, je n'en suis pas non plus fière au point de le crier sur les toits ou de vouloir prendre une pseudo-revanche en dépensant tout ce fric qui a -tellement ?- manqué auparavant.
J'ai pas envie de sombrer dans le pathétique, ni dans le cynique -et cynique pas, après tout c'est son problème (hahahahah chuis complètement burlesquement hilarante ce soir !!!)- ni dans quoi que ce soit qui termine en -ique.
J'ai été élevée dans un milieu aisé, avec des parents qui ont fait entre 2 et 5 ans d'études, avec lesquels on discutait de tout sans tabou. Mais pas seulement de politique ou d'art. Aussi -et surtout ?-de cul et de bite. Parce que quand il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir. Bon, cela explique pourquoi je parle facilement de cul. Ajoutez à cela que je suis une enfant du pêché, non baptisée, et j'ai droit à un ticket direct au moins pour le purgatoire. Et je m'en fous. Au début je souffrais de la ...spontanéité avec laquelle je parlais, qui me valait des regards offusqués et des commentaires dans mon dos. Plus maintenant. Les gens qui me fréquentent et veulent me connaître savent que je ne pense pas qu'à ça. Et les autres font ce qu'ils veulent : certains osent me critiquer de front, j'accepte alors non pas de me justifier mais je reçois leurs arguments et je leur oppose les miens ; d'autres préfèrent les remarques acides dans mon dos ... et ceux-là ne méritent pas que je m'étende à leur sujet.

De même, ceux qui plissent leur nez dans une moue de dégoût lorsque l'on OSE parler de télévision devant eux. C'est vrai quoi, pour une certaine élite bobo, c'est teeeeeeeeeeeeeeellement vulgaire la télévision, quoi tu vois ? Pour ne pas dire franchement populaire. Et même si on revendique de beaux idéaux socialistes, c'est pas forcément pour autant que l'on va prendre le métro et se mélanger à la plèbe. Après tout, la pauvreté, c'est ptêt contagieux... Ben moi je vous dis merde. C'est pas parce qu'on regarde la télé qu'on regarde tous le Bigdil. C'est pas parce qu'on regarde la télé qu'on n'utilise plus son sens critique. La télé on peut la regarder au 2nd degré aussi. On peut la regarder pour se détendre, sans pour autant s'abrutir. Mais c'est sûr, ça fait tellement plus classieux de dire que l'on a un abonnement dans un cinéma Art et Essai parce que la télé, quoi, c'est vraiment de la merde. Ou de dire que l'on regarde la télé, mais seulement la 5e ou Arté, surtout quand il font des cycles sur le cinéma suédois underground -j'adoooooooooooooooooooooooooooooore le cinéma suédois, je te jure c'est ab-so-lu-ment faaaaaaaaaabuleux ma chérie !-. Ben ouais, je regarde la télé. Bon j'avoue, pas trop la 1. Mais je regarde des séries débiles sur M6 -genre Un, Dos, Tres-, je matte pour me marrer Sous le Soleil. J'adore les téléfilms allemands parce que c'est tellement mignon et que ça se finit bien. Je regarde aussi la 5e. En fait je vois pas pourquoi je m'interdirais la 5e aussi sous le simple prétexte que je suis "populaire".
Pourquoi ne pas prendre le meilleur tout court ? Pourquoi vouloir à tout prix se donner une apparence, vouloir rentrer dans une boîte ? C'est d'une étroitesse d'esprit et d'un snobisme intellectuel affligeant. J'espère que les gens qui ont ce genre de raisonnement se marrent bien dans leur petit monde étriqué.

23 février 2006

A l'Ouest, rien de nouveau...

Oui bon, il est vrai que depuis que je suis en vacances, et paradoxalement d'ailleurs, je ne poste plus. "Pourtant tu devrais avoir un emploi du temps moins chargé que pendant les cours" me feront remarquer certains. Et bien figurez-vous que non : entre dormir et euh... glander, eh ben je me retrouve avec un emploi du temps de ministre moi !
Pour vous résumer cette petite semaine de vacances, laissez moi vous présenter en quelques points les derniers évènements palpitants qui me sont arrivés cette semaine :

1°) J'ai bel et bien perdu mon dernier enjoliveur sur la route entre Dijon et Tours, très précisément sur la N 60 entre Courtenay et Orléans. J'me disais bien qu'à un moment j'avais entendu un bruit de tôle, mais bon j'avais la flemme de m'arrêter... Donc avis à ceux qui cherchent une idée cadeau pour mes 20 ans ( je suis née le 10 mars 1986 à 12h12) : 4 nouveaux enjoliveurs pour une Clio RTE de l'avant-avant dernière génération (celle avec les optiques avant tout globuleux comme les yeux de Flushy)

2°) Je suis allée voir les Bronzés 3 avec le reste de la Tribu, fraîchement revenu du ski avec un super bronzage genre raton-laveur. Décevant.

3°) Il y avait les flics aujourd'hui à Tours, qui avaient planté leurs radars à la fois à l'entrée de la Riche et sur la rocade. Et bien je vous signale que je n'ai eu AUCUN PROBLEME. Les mauvaises langues qui disent que j'ai tendance à m'endormir sur l'accélérateur n'ont qu'à remballer leurs remarques désobligeantes...

4°) Je suis allée chez le capilliculteur aujourd'hui. Juste histoire de couper mes cheveux qui commençaient sérieusement à avoir des érections impromptues dont l'artisticité échappait à certains. Et de me faire une couleur sympa. Qui a suscité des commentaires divers et variés de la gente masculine ici présente : "Ah tu es violette" ou "Oh tu ressembles à une quetsche". Je tiens à préciser que mes frères ont un goût de chiottes en ce qui concerne l'art.

5°) Me tenant à mes bonnes résolutions d'endiguement de tout fesse-molissage pendant ces vacances, j'ai repris le sport. A savoir : séances de "renforcement musculaire" avec mon frère composée de divers abdos et pompes (j'ai réussi à faire 35 pompes !!). Encore que l'appellation ne soit pas bonne : pour renforcer la masse musculaire, encore faut-il que l'on en ait une. Idem avec la gym d'entretien, que l'on ferait mieux de rebaptiser gym de décrassage. Mais passons. En supplément, je suis retournée à mes amours premières : la natation. Bon, hier c'était pas top, il y avait plein de gniards directs sortis de centres aérés qui pataugeaient à qui mieux mieux. Ajoutez à ça des troupeaux de grand-mères qui trouvent rien de mieux que de nager dans la largeur du bassin, et non dans sa longueur, vous comprendrez aisément que ça a été plus du slalom que de la nage. Mais je ne me suis pas couille-molisée pour autant, et j'ai récidivé aujourd'hui : 2300 m en 1h10. Bon c'est pas top, j'avais l'impression de nager comme une enclume cul de jatte, mais au bout d'1 heure j'ai retrouvé mes appuis. Pile au moment où mes bras me lâchaient. Mais bon j'ai tenu. Suis fière de moi. Et ça fait quand même du bien...

6°) Hier soir, nous sommes allés manger dans un resto sympa dans le Vieux Tours (le Lapin qui fume pour les Tourangeaux) avec mes grands-parents, parents et frères. Super sympa. On a laissé les vieux rentrer, et on est sortis avec mes frères se boire quelques mousses -ils m'invitaient- tout en accompagnant notre Pow-Wow. Et oui, comme dans toute Tribu qui se respecte, nous organisons régulièrement des Pow-Wow, sorte des grande réunion où l'on aborde les sujets les plus graves, et les plus drôles aussi. C'est devenu une tradition depuis que j'ai quitté la Tanière. Bref, c'était super sympa de parler de la famille, de la forme physique d'Iggy Pop, des prochaines présidentielles ou encore de la Commune de Paris avec mes frères. J'ai pris des photos sympas d'eux d'ailleurs, histoire de convaincre les derniers qui douteraient encore de la beautitude de ma fratrie. Mais en boulet que je suis, je n'ai pas apporter le câble pour les mettre sur mon ordi... Donc j'attendrai la semaine prochaine !

Voilà un condensé de ma vie, ô combien palpitante !, de ces derniers jours. Mais comme ça on ne pourra pas dire que je ne poste plus...

17 février 2006

Wouldn't it be nice ???

AAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm!!
Me voici enfin en vacances !
Alors qu'il me restait encore 1 heure à tirer à mon examen d'histoire -foiré entre nous soit dit, ne remuons pas le couteau dans la plaie- j'entendais déjà cette petite chanson des Beach Boys, qui doucement me faisait dodeliner de la tête... Jusqu'à se faire de plus en plus forte, et voilà maintenant je la chante à tue tête. C'est agréable quand même non ?!!
C'est marrant comme certaines chansons peuvent être liés à certains moments, à certaines périodes, à certaines humeurs. Ces derniers temps j'ai pas mal écouté de musique pour bosser, et je me suis rendue compte de ça. Qu'il y avait des chansons que je ne voulais absolument pas écouter un jour, et que le lendemain je les adorais.
Il y en a qui foutent le cafard (J'veux qu'on baise sur ma tombe - Saez), d'autres qui sont belles (Pyramid Song, Life in a Glasse House - Radiohead), d'autres qui nous servent à nous mettre de bonne humeur le matin en se levant (Girl from Ipanema - Bebel Gilberto), d'autres qui nous donnent envie de courir, de se défouler ou de supporter un examen d'éco ( Song 2 - Blur ; Banquet - Bloc Party, Cheft El Khof - Orange Blossom , Soulstorm - Patrice). Je ne donne que des exemples de ce que j'écoute en ce moment, vous pouvez tous en rajouter ou même créer d'autres catégories, je n'ai pas l'intention d'être exhaustive.
Mais c'est vrai qu'aujourd'hui j'ai envie de parler de mes madeleines de Proust à moi, de ces sensations qui restent enfouies dans un bout de la boîte crânienne et qui ressortent on sait pas pourquoi.
Il y a quelques odeurs aussi qui me font cet effet. La fleur d'oranger, souvenir de ma grand-mère qui fait ses pâtisseries provencales. L'odeur du tabac sur les doigts, celle de quand mon père venait nous border le soir en nous chantant une chanson à la guitare. L'odeur du chlore, des jours d'entraînement et de compétition. Le parfum de Lolita Lempicka qu'il y a dans les cheveux et le cou de F. L'odeur de cuir et de la peau mélangées de G. L'odeur de pluie chaude après un orage, qui rend l'atmosphère lourde et produit des vapeurs de fumée à la surface du sol. L'odeur du gazon fraichement tondu.
Enfin toutes ces petites choses, qui ne font pas le bonheur, mais qui arrivent quand même à nous arracher un sourire même dans les pires périodes.
"Le bonheur ça se trouve pas en lingot, mais en p'tite monnaie"...

16 février 2006

RRRrraaaaaaaaaaaaahhhhhh !!

"Espece de gros debris alcoolique, tu me fais penser à un blaireau des alpages qui est vert de trouille, j'ai fait le pari de te broyer les couilles devant ta petasse en regardant un match de rugby. Va te faire trouer le cul !
Espece de vieux chacal alcoolique, tu ressembles à une daube pas fraiche qui refoule du bec, je ris en pensant à t'eclater la face au bistrot pendant les pub. Va te faire mettre !
Espece de gros fils de pute des bois, tu es une merde siliconnée qui pue des aisselles, je crève d'envie de te mettre mes couilles sur ton nez derrière le cyprès vite fait."

Voilà un extrait de ce que j'ai envie de dire aujourd'hui à la Terre entière (ou presque), et que j'ai rassemblé sous le titre pour le moins évocateur de "RRRrraaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhh!!". Ca fait moins vulgaire je trouve.
Oui, je l'avoue, j'en ai PLEIN LE CUL, et je suis même pas désolée d'être vulgaire. Je suis vraiment fatiguée, énervée, je n'ai qu'une envie c'est de prendre ma Bousette (nom de ma voiture, pour ceux qui ne le sauraient pas) et de ma tailler d'ici en vitesse. D'aller à Cordon, en Haute Savoie. Chez Rémi. Me poser sur la terrasse, face au Mont Blanc. Et boire un vin chaud. Et après prendre mes skis et glisser, jusqu'à ce que le cours de mes pensées cesse de me poursuivre et reste en plan au bord de la piste (Na !). Eventuellement tester quelques "plantés d'bââtons" avec Hippolythe. Ou son frère. Enfin peu importe, l'important à retenir c'est que je pète un plomb !
A un tel point que je ne sais même pas ce qui me ferait le plus de bien entre me reposer/dormir, et me défouler un bon coup. Ce qui est sûr, c'est que si DSK était là, je lui écraserai bien mon poing sur la gueule. Je me contenterai de ne pas voter pour lui en mai 2007.
En plus il fait un temps de MERDE ici, il flotte à torrent, les gouttières font d'énormes bruits de gargouille et de succion tandis que j'essaie désespérément de dormir. Sans compter le vent, qui siffle dans les portes mal fermées.
Nan franchement, il y a des jours avec et des jours sans. Et bien celui-là est encore pire qu'un jour sans. Je devrais être en train de commencer à réviser l'histoire pour demain, je n'ai même pas les cours de cet enfoiré de Kotek. Et j'ai pas envie du tout de me recoller les yeux devant mon écran de toute manière. Alors j'ai décidé d'être constructive, et d'écrire pour vider ma colère et ma fatigue. Je vous dirais si ça a marché ou pas.

Et vraiment, si vous voulez me prendre la tête, c'est vraiment mais alors pas du tout la journée !

14 février 2006

Comment ça j'ai 25 ans ???

Depuis quelques temps, j'ai l'impression d'avoir pris un énorme coup de vieux. Ou plutôt, j'ai l'impression d'avoir grandi.
Tout a commencé avant Noël, je me balladais rue de la Liberté. Une fille m'accoste pr un sondage, me demande mon âge, si je consomme des chewing-gums, de la pâte à tartiner, du dentifrice (!!!)... Bref, jusque là tout baigne. La fille marque un ptit blanc, et me dis "Euh excusez-moi, mais j'ai pas noté votre âge. C'est bien 25 ans que vous m'avez dit ?"
QUOI ?!! Là je fusille la connasse du regard, lui répond "NON, 19 ans" d'un ton glacial genre tempête de glace en Antarctique, les manchots en moins. La garce se décontenance pas pour autant, et OSE me demander si ça la gênerait que je monte avec elle pour enregistrer les données sur ordinateur. Non mais elle ne doute vraiment de rien ! Je me retiens de la gifler, lui dit que là je n'ai vraiment pas le temps, et m'en vais plutôt énervée vider ma rancoeur sur le bitume.

Donc voilà, j'ai l'air d'avoir 25 ans.

En même temps, une fois la fureur et la vexation passées, c'est vrai que j'ai l'impression d'avoir énormément grandi en une année. Enfin après 18 ans, je crois que l'on ne parle plus de grandir, mais de vieillir. Et avec un peu de recul, je pense effectivement avoir vieilli. Quand je jette un regard sur cette année écoulée, il m'est arrivé plein de choses. J'ai découvert un nouvel endroit, une nouvelle école. J'ai quitté la Tanière de ma Tribu pour vivre seule. J'ai appris à connaître des nouvelles personnes, à les apprécier (ou pas). J'ai expérimenté le travail, la fatigue, le stress, les responsabilités. J'ai supporté la solitude ; mais aussi la "foultitude". Les soirées étudiantes, les beuveries étudiantes. Souvent plus en observateur extérieur d'ailleurs. Ce serait un peu présomptueux de dire que j'ai dressé un bilan, mais pour la première fois je me suis penchée sur tout ce que j'ai accompli dans ma vie. Je pense que j'ai accepté les conneries que j'ai pu faire, que je les ai intégrées elles et les leçons parfois douloureuses qu'elles m'ont apportées. Je peux me souvenir avec un petit sourire des moments marrants, tendres, beaux, pleins de nostalgie.

En fait, c'est fou tout ce que l'on peut vivre en 20 ans. Enfin pas encore 20 ans, seulement dans un mois. Je ne saurais pas dire si je suis fière de moi, je ne crois pas que cela soit le terme approprié. Mais j'ai affronté mes démons. Je peux donc prendre une grande respiration, et me tourner vers l'avenir, vers demain. Comme dirait une personne chère à mon coeur, ce n'est peut-être pas que tu as vieillis, c'est plutôt que tu viens seulement de t'en rendre compte...

L'Affreux Poupoute



Il a l'air complètement inoffensif comme ça... un gros nounours genre ceux fourrés à la guimauve, tout tendres et qui ne demande qu'à hiberner au chaud avec sa nounoursette.
Mais il faut toujours se méfier de l'eau qui dort, car il sait faire peur parfois, et notamment lorsqu'un quelconque membre de sa Tribu est menacé. Jugez plutôt :


Ah je vous avais prévenus ! Il y a vraiment de quoi devenir cardiaque quand ce beau bébé d'1m83 et euh...quelques kilos, se met à sortir les griffes !

N'empêche que bon, il était le seul à pouvoir me consoler de mes nombreux cauchemards quand j'étais petite. C'était lui qui, le lundi, venait me chercher à l'école maternelle et me préparait mon goûter, une petite brioche ronde avec 3 carrés de chocolat dedans... Et ces lundis-là, à l'Heure des Mamans que tout les enfants attendent, pour moi c'était toujours l'heure du Papa. Pour lui d'ailleurs, je suis toujours un bébé, qui selon ses dires "tenait sur son avant-bras" et "avait des pieds immenses" (ceux qui me connaissent douteront que celà ait pu être possible...). Son 1er bébé, sa seule fille.

D'aucuns diront que j'en joue... je l'ai peut-être fait, mais plus maintenant. J'ai terminé mon Oedipe et tué le père. Mais n'empêche, c'est toujours agréable parfois de se faire câliner dans ses grands bras ; on a l'impression que rien ne peut nous toucher... Et je redeviens la petite fille avec ses couettes sur son pot, la fille de son Poupoute. Celle qui a grandi et qui sait que désormais, elle ne reviendra habiter dans la tanière familiale que pour les vacances...

11 février 2006

Salle des Pas Perdus


Vous ne trouvez pas cette dénomination à la fois étrange et magnifique ? "Salle des Pas Perdus"... Qui a pu inventer cette sublime expression ? Qu'a-t-il voulu dire ?
Est-ce que cela signifie que le fait de marcher dans ce couloir n'est irrémédiablement qu'une perte de temps ? Mais perte de temps dans l'absolu ? Ou ces pas ne sont-ils perdus qu'en attendant qu'autre chose de plus intéressant arrive ?
Et perdus pour qui ? Pour les propriétaires des pieds ? Ou pour la personne qui regarde le visiteur des lieux tourner en rond et marcher frénétiquement pour faire passer le temps ?
Ou bien ne sont-ce pas plutôt des pas perdus pour cette pièce même, qui finalement n'est qu'un lieu de passage, un lien entre deux lieux de vie. Un lieu qui voit passer des semelles, des talons, des chaussures, des pieds, des jambes, des corps, des personnes, des vies, des destins. Sans que j'amais personne ne s'y arrête.
La salle des Pas Perdus, c'est cette métaphore du temps qui passe, de toutes ces âmes et ces histoires que l'on effleure sans jamais pouvoir appréhender réellement, c'est l'expression de cette frustration, de cette capacité à être témoin de manière éphémère de morceaux de vie, de moments qui deviendront des souvenirs, sans jamais pourtant avoir la chance d'en faire partie...

Angelo


En fait, je viens de me rendre compte que j'ai commencé par vous parler de ma Tribu, que j'aime, certes, mais que j'ai complètement omis de vous parler de l'homme avec lequel je vis ici, à Dijon. C'est vrai mes frères je les aime, mais en attendant ici il y a un quelqu'un qui m'attend tous les soirs, fidèlement, qui est toujours là quand j'ai besoin de lui.
Oh certes, il n'est pas très bavard Angelo. Nous n'avons jamais de grandes discussions lui et moi, et il ne daigne même pas me répondre lorsque je lui pose des questions, ou lorsque je rentre le soir chez moi et que je lui adresse un tonitruant "bonsoir chéri !". Mais au moins il m'écoute, patiemment. Je peux lui parler pendant des heures, il ne bronche pas, ma conversation ne le fatigue jamais. Il n'aime pas trop les contacts physiques, et vu qu'il ne se rase pas il pique beaucoup et j'ai abandonné l'idée de la câliner un peu. Mais en attendant, j'adore le regarder, avec son bout d'environ 20 cm, dressé fièrement vers les cieux tel l'obélisque de la concorde, avec sa ptite fleur rouge à l'extrémité.
Et il ne demande vraiment pas beaucoup d'attention : il ne mange jamais et ne boit presque pas, n'a pas spécialement besoin de soleil ni de chaleur.
Bon après, c'est sûr, je préfèrais Roberto. Mais je l'ai malencontreusement tué l'année dernière. J'ai mis des mois à m'en remettre. Et là à la rentrée, j'ai décidé d'aller de l'avant, et de me laisser tenter par Angelo. Attention, ce n'est pas un remplaçant, il ne sera jamais un Roberto bis. Même Melody Melody (la copine de Roberto) ne s'y est pas trompée : elle sait bien que Roberto ne reviendra pas, et elle commence peu à peu à faire son deuil.
Mais j'aime bien l'idée d'avoir un peu de verdure à la maison. Et je l'aime vraiment bien, mon cactus...

07 février 2006

Mes frères

Ma Tribu

Maintenant que vous maîtrisez courrament le Petit Nuage, il me faut vous présenter les habitants de ce nuage. Par où commencer ??? Vaste choix. Je vais laisser la priorité aux jeunes hommes, et plus particulièrement à deux éphèbes qui partagent ma vie depuis respectivement 17 et 14 ans : mes frères.

Que dire sur eux ? Comment organiser mon speech ? Quelle est ma thèse ?
Laissez-moi vous dire en introduction que mes frères, c'est la chair de ma chair, le sang de mon sang, et que le premier ou la première ptite pétasse prétentieuse qui s'avise de leur faire mal, j'lui éclate la gueule à coup de tapette à mouche et je lui fais une liposuccion à la ptite cuillère. Qu'on se le tienne pour dit. Mes frères pourraient me demander n'importe quoi, je le ferai. Ou presque. Enfin ils savent que dès qu'ils font leurs yeux de cocker, je ne peux plus résister. Mais bon, ne croyez pas que je me plaigne, au contraire, ils sont merveilleux, et notamment avec moi. Ils supportent mes manies et mes coups de gueule, ma mauvaise humeur, et on toujours un mot gentil ou une ptite blague. Ils sont beaux, intelligents, drôles, sensibles, très mûrs pour leur âge et (pas encore) riches.
Mais cela nous amène bien sûr à nous demander dans quelle mesure est-ce suffisant pour tenir une place aussi importante dans mon coeur ? Et suis-je vraiment objective ? N'y a-t-il pas conflit d'intérêt ?
Pour répondre à cette question, nous verrons tout d'abord que mes frères ont des qualités apparentes indéniables, pour voir dans un second temps que même si ces qualités peuvent être subjectives, elles en cachent d'autres qui sont objectivement incontestables.

I) Des apparences de jeunes premiers...

A) Une beauté criante

Effectivement, à moins d'être complètement aveugles, on ne peut que constater que mes frères sont beaux. Pas cette beauté plastique genre Ken à Miami, totalement vide, dont on se lasse après un été, non. Non seulement ils sont esthétiquement beaux, mais en plus, ces jeunes hommes ont un charme fou.
Le plus âgé, Vincent, aura 18 ans le 1er août. Il mesure environ 1m75, a la peau matte, fait du judo depuis... euh...assez longtemps pour pouvoir enchainer 50 pompes claquées sans une goutte de sueur et continuer avec une série de 200 abdos. Des yeux à la fois gris, bleus et verts, soulignés par de longs cils noirs qui rendent jalouses toutes les filles. De belles dents blanches (merci l'orthodontie !) et bien sûr, de très belles mains dont il prend soin. Un don inné pour faire au besoin le cocker, ou m'amadouer en me sautant en cou et en me couvrant de bizoux pas trop baveux.
Le ptit morveux, Sylvain, a 14 ans. En pleine croissance, il a d'ores et déjà dépassé mon mètre 66, et entreprend de dépasser son frère. Ce jeune homme a suivi mes traces et s'investit depuis plusieurs années dans la natation (dernier record 100m libre : 1 min O7 !!) ce qui a sculpté TOUS les muscles de son corps. Une peau de velours, moins matte que Vincent, un épi très particulier et craquant, des yeux légèrement bridés et malicieux et des grains de beauté fort bien placés. Un don inné pour amadouer les gens rien que par le regard : quand il était petit, on le mettait dans une pièce remplie d'inconnu(e)s, et en 5 min il faisait le tour des genoux de ces dames ! Un style plus sobre que son frère, mais tout aussi efficace. Et toujours un chromosome cocker récessif.
Mais qu'est la beauté sans l'intelligence ? Rien, et cela ils l'ont bien compris.

B) Des facultés intellectuelles exceptionnelles

En effet, dans la tête de ces jeunes hommes se cache un cerveau, dont les potentialités sont bien exploitées.
Sylvain a sauté une classe, et est actuellement en seconde. Etant premier de la classe sans vraiment se fouler, il a décidé d'apprendre le chinois, afin de mettre du piment dans sa scolarité, et s'est déjà mis le Petit Scarabée (surnom de la prof de chinois) dans la poche. Se destine tout simplement à être le Président du Monde.
Vincent est un matheux qui dès son plus jeune âge dessinait à la règle, pour que tout soit bien parallèle et en ordre. Un esprit de déduction brillant et une conviction à l'oral époustouflante, qui lui promettent un bac S spé maths probablement avec mention. Cela ne l'empêche pas d'avoir brillament eu son bac de français, et de ne pas négliger les langues. Il est féru de politique et adore discuter des grands enjeux de ce monde.
Les deux ont comme passe-temps favori de lancer de grands débat passionnés, à table de préférence, tu peux me passer le poivre ?, genre combien faudrait-il de planches à roulettes pour faire bouger la cathédrale d'Amiens ? ça marche comment la bombe atomique ? ou sur des sujets plus polémiques et politiques comme la gauche a-t-elle encore un programme ?

Ainsi, les apparences sont plutôt flatteuses pour ces jeunes hommes. Néanmoins, j'entends déjà les mauvaises langues s'écrier que la beauté c'est très subjectif, et que d'abord l'intelligence c'est bien mais on peut être intelligent et être humainement un gros con... Il me faut donc préciser le tableau déjà esquissé, en vous faisant part des qualités moins apparentes de mes frères.


II) ... doublées de vraies personnalités qui en font des êtres exceptionnels

A) Des sens de l'humour incomparables et particuliers

Dès que l'on prend la peine de connaître un peu mes frères, on ne peut que tomber sous le charme de leur humour ravageur, chacun dans un style différent.
En personne guidée par la rationalité scientifique, Vincent ne peut s'empêcher d'avoir un petit côté pessimiste genre profitons de la vie avant qu'une bombre atomique rouillée de l'Ex-URSS ne nous pète à la gueule, ce qui n'est pas sans provoquer des crises de fou rire dans son entourage.
Sylvain lui est très acide, et adore caricaturer la caricature de ce cher Ernest-Antoine Sellières, c'est pour vous dire le genre de remarques qu'il est capable de balancer entre la poire et le fromage.
Les deux sont très taquins, et une complicité est née entre eux depuis que je suis partie. Leur jeu préféré ? Faire semblant de s'engueuler à table, en attendant le moment où les parents vont exploser, pour finalement éclater de rire et contempler les gueules désemparées de mes parents. Notre jeu préféré à tous les 3 : nous foutre de nos gueules. Les meilleurs moments sont ceux où nous nous retrouvons tous les 3 sur MSN, et ou même à distance nous arrivons à nous fendre la poire pendant des heures.
Leur sens de l'humour très particulier et qui leur est propre n'est finalement que le reflet de leur personnalité respective, différente et attachante.

B) Des personnalités marquées et attachantes

Comme vous l'aurez compris, mes frères sont donc très différents, à croire que nous sommes tous des enfants de facteur.
Vincent est très sensible, et j'adore quand il se confie à moi ou que nous avons de longues discussions par MSN. Il n'hésite pas à pleurer, à parler de ce qui le touche ou de sujets sérieux. Il me demande des conseils avec les filles, et je ne suis pas peu fière de lui avoir appris à dégraffer un soutien-gorge à une main les yeux fermés. Il est très câlin, et masse divinement bien.
Sissou est beaucoup plus discret, je n'ai pas encore réussi à lui tirer les vers du nez concernant ses copines, car je sais que la liste d'attente est longue. Je ne vous avais pas dit qu'aux dernières vacances, j'ai du virer deux de ses groupies qui faisaient le guet devant la maison depuis des heures ? Et pas les plus moches en plus... Mais bon, j'espère que le paquet de capotes aromatisées chocolat offert conjointement à lui et à son frère le déridera, et l'amènera à me confier un peu plus de sa vie sentimentale. Il est très mature pour son âge, peut rester des heures dans la bibliothèque à bouquiner sans que nous nous rendions compte qu'il est là. Complètement ailleurs parfois, ce qui peut être agaçant. Mais ça fait partie de son charme.

Ainsi, au terme de cet exposé, nous pouvons donc dire qu'objectivement, mes frères sont deux êtres exceptionnels, doués de qualités apparentes indéniables, mais disposant aussi de qualités humaines formidables. ET que je les aime.

Désolée pour ce post un peu long, mais cela valait le coup que je m'attarde sur eux !

Un gros cumulo-nimbus douillet...

Bon, devant les acclamations de la foule - en fait, juste de Flora- je vais rentrer dans le vif du sujet et continuer ce superbe blog commencé euh... ben juste hier en fait.

Je me suis creusée pour savoir de quoi je pourrais parler, tout en regardant ma page word qui attendait désespérément d'être remplie de plein de choses très intéressantes sur les partis politiques polonais et leur position envers l'entrée de la Turquie. Un choix cornélien : trouver des choses à dire pour ce cher Hans Dieter, ou trouver des choses à dire sur moi ??? En temps normal, la 1ère solution ce serait imposée. Mais là, bizarrement, point de motivation.

Donc me voilà partie dans mes élucubrations.
Vous devez sans doute vous demander pourquoi ce titre énigmatique de Petit Nuage ?
En fait, cela remonte à ma plus tendre enfance. Je ne sais pas pourquoi, mais mes parents, avant même que je sois née, m'affublaient de tout un tas de petis surnoms, et ce jusqu'à très récemment. Jusque là, rien que de très normal. Sauf que mes parents, dans leur volonté de faire les intéressants, n'ont rien trouvé de mieux que de m'appeler par les termes suivants : Papouse Petit Nuage (nom de guerre Apache très connu), Krazukette (du nom du célèbre syndicaliste Krazuki : il paraît que déjà à cet âge je râlais...), merdouillette (no comment), et ça seulement pour les plus originaux. Au dernier décompte sur mon album photo, où mon père affichait sous toutes les photos de charmants petits commentaires sur mes progrès linguistiques, artistiques, dentaires ou ambulatoires en ayant le talent de trouver pour chaque photo un surnom différent, il y en a une bonne vingtaine. Enfin bref. Parmi ceux-ci, j'ai trouvé que le Petit Nuage, c'était tout à fait moi.
Cette impression parfois de ne pas vivre sur la même Terre que les autres. De ne retenir ou prendre que ce dont j'ai envie. Cette volonté de croire en des choses magiques plutôt que de se référer à la triste et dure réalité, en fait un bête moyen de me protéger. Vous voulez un exemple ? En voilà un dont Guillaume rigole encore. Il date d'il y a deux ans environ. J'attendais un colis pour mon père, une webcam qui devait être livrée. En gentille fille, j'attends que le facteur sonne à la porte pour signer le reçu et recevoir le colis, mais que nenni. Au bout d'un moment, je cesse de faire le guet et décide de vaquer à mes occupations, pensant qu'au pire le facteur me laisserai un message pour que j'aille récupérer le colis au bureau de la Poste. Alors quelle n'est pas ma surprise quand, dans ma boîte aux lettres, je reçois .... le fameux colis !! Evidemment, la question que tout le monde se pose ( comment ça pas tout le monde ???!!), c'est "mais comment un tel colis a pu passer par la petite fente de la boîte à lettres ???". Obsédée par cette vraie prouesse de mon facteur, je fais part de mon interrogation à Guillaume. Il rigole tout d'abord. Puis voyant que moi je ne rigole pas du tout, il me regarde fixement dans les yeux, avec son ton de maître d'école sur le point de donner une leçon de choses à un tas de petits gniards ignorants : "Mais tu sais Chachou... les facteurs, ils ont un passe pour ouvrir les boîtes aux lettres !"
Et voilà comment ce grand dadais venait de briser un rêve, mon rêve de petite fille qui pensait que tous les facteurs étaient des magiciens. Vraiment je suis tombée de haut ce jour-là. Et je ne m'en suis toujours pas remise.
Mais bon, tout ça pour vous faire comprendre ce concept de "Petit Nuage". J'espère que vous visualisez mieux la chose maintenant....

06 février 2006

C'est Elle !



Oui bon, de toute manière je ne suis pas photogénique au naturel. Encore moins un dimanche matin, vers 13h. Mais au moins j'ai l'honnêteté intellectuelle (!!!) de me montrer. Na.

Encore une victime...

Et non, ce n'est ni la grippe aviaire, ni le chikungunya - le moustique tueur qui sévit actuellement à la Réunion-, encore moins la gastro... nan, c'est l'histoire toute con d'une fille qui succombe à la mode du moment : créer son blog. Bon c'est sûr, elle se marre bien à lire les blogs des autres, et elle aime bien poster des ptits commentaires... Mais c'est vrai que les blogs des autres ne sont pas forcément le meilleur lieu pour exprimer ce qu'elle pense elle.

Alors elle se dit que si les autres le font, pourquoi pas elle. C'est vrai, elle est à peine plus con que la moyenne. Et puis elle voit des choses avec ses petits yeux de midinette. Des ptits moments de poésie, de tendresse, de violence. Des pensées qui viennent, et qui repartent aussi vite... et elle se demande si d'autres gens pensent aussi comme elle. Alors comme ça prend du temps d'envoyer un mail à tout le monde, elle créé son blog, où elle écrira l'humeur de son temps, de son sablier à elle, et recueillera avec plaisir les opinions des autres. Des billets d'humeur, c'est ce que vous verrez ici. Ptêt des photos, si elle arrive à découvrir toutes les merveilleuses fonctionnalités de Blogspot.

Alors voilà, l'histoire commence ici...