31 mai 2007

Ayééééééééééééééééééééééééééééééééé !

TADAAAAAAAAAAAAAAAAM !
Bienvenue dans mon nouveau chez-moué !
AAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhh dites-donc, c'est fou comme on se sent mieux ! Enfin en tout cas moi, je me sens mieux. Ca me ressemble plus maintenant qu'avant.
Et vous, qu'en pensez-vous ?

30 mai 2007

ATTENTION CHANTIER !

Bon les enfants, ces derniers temps il ne fait pas beau flaner insouciemment sur ces pages, le coeur en fete, la marguerite au levre et la tete dans le cul.
En effet, ce blog est en travaux.
Aussi, lors de la lecture de ces pages, je vous conseille fortement de rester sur vos gardes et d'eviter les bribes de code HTML qui pourraient vous tomber sur le coin de la gueule.
Voila, je vous ai prevenu, j'voudrais tout de meme pas qu'un d'entre vous se retrouve avec une commotion cerebrale et me foute un proces au cul pour non-tenage informe de ces lecteurs.
Alors donc, faisez-gaffe, et a bientot sur un bloug plouche beau !

28 mai 2007

Bienvenue au 1er « Komarów Festival » !

C’est avec un immense plaisir que j’ai l’honneur de declarer le premier « Komarów Festival » ouvert !
En marge du celebre Festival de Cannes, c’est en Pologne que nous avons decide de celebrer cet evenement, dont le but est de primer les meilleurs moustiques du Monde. C’est donc avec honneur que la ville de Wrocław, veritable lieu de villegiature pour ces Moustiques qui peuvent avec plaisir se delasser dans les hautes herbes qui bordent les nombreux bras de l’Oder, s’est proposee comme hote pour le premier evenement de ce genre.

Avec de nombreuses categories (Moustique le plus pervers, Piqure la plus impressionante, Meilleur Combo de piqures, Prix Special du Moustique, Moustique le plus Impressionant...) et un jury de choix compose et preside par moi-meme, la premiere edition –et nous l’esperons, pas la derniere- a permis de recompenser et de reveler de nombreux talents moustiquatoires de ce 21e siecle, plus prompt a eliminer ces insectes volants qu’a reconnaitre leurs talents et les risques qu’ils prennent pour realiser parfois de telles prouesses artistiques, pour finir souvent betement ecrases sur la semelle d’une tatanne.

Au terme de cette soiree de samedi, et apres une apre competition, le jury, en la personne de moi-meme, a decide de delivrer les prix suivants :

« Piqure la plus impressionante » : revient cette annee au Gros Albert, pour la piqure d’un diametre fort raisonnable de 10 cm sur ma cuisse droite. Nous soulignerons que de surcroit, le vainqueur a reussi a donner a l’ensemble un visuel « allergie » du meilleur gout grace au fini bombe de la piqure. On le felicite pour l’exploit.


« Moustique le plus pervers » : la Palme revient a Dede, pour la piqure delicatement pose sur mon sein gauche, pourtant protege d’un T-shirt non-decollete et du sous-vetement d’usage. Nul doute que le concurrent a su tirer parti de mes divers mouvements pour se frayer un passage dans les divers creux alors liberes, et deposer la divine piqure. Pour sa tenacite et son habilete, un grand bravo.

Le prix « Meilleur Combo de piqures » est quant a lui attribue a Su-Ki, dit « la mitrailleuse du Levant », pour la tres belle enfilade de piqures dans mon dos. Avec un total de 11 piqures et malgre le barrage du T-shirt, l’heureux vainqueur a fait preuve d’un grand courage, qui justifie largemen ce prix !

Dans la categorie « Moustique le plus impressionant », nous nommons ex-aequo Albert et Richard qui, avec une longueur trompe non-deployee de 1 cm et un poids proche de celui de la chauve-souris, on su se demarquer de la foule compacte de concurrents.

Enfin, pour le « Prix special du Moustique », le jury a unanimement decide de decerner le 2e ex-aequo de ce festival a « Scholl » pour sa performance fetichiste sur mon pied, et a « Amour » pour sa serie de piqures sur mes poignees du meme nom, pan ! en plein dans le lard. Le choix inhabituel et original des lieux des piqures a totalement seduit le Jury.

C’est ainsi que se cloture ce Festival. Nous vous remercions tous pour votre participation, et sommes prets a examiner attentivement toute nouvelle candidature.

Mesdames et Messieurs, Bonsoir !

25 mai 2007

(parenthese d'exteriorisation emotionnelle)

HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!
Je suis fiere comme un pou.
Je viens de voir que j’avais ete linkee par un ecrivain tout frais emoulu dont j’apprecie beaucoup le blog, a defaut d’avoir pu me procurer son livre en Pologne. Ca fait plaisir :-)

Psychosomatique

Fiou, dites-donc les Loulous, je sais pas en Gaulle ce qu’il en est, mais ici, c’est le sauna.
Les cerveaux ramollissent, la sueur degouline, la graisse n’a malheureusement pas le bon gout d’en faire autant, mais passons.
Bref, les journees de travails sont de plus en plus dures. Ce qui me fait apprecier le retour a mon appartement, surtout depuis la rehabilitation de mon balcon. Apres moults balayages, javellisages et serpillages, on peut enfin s’y installer, avec au choix des bougies, un bon bouquin, un the, des clopes... et profiter de la relative douceur de fin de journee, regarder les gens qui passent, en dessous, et qui ne savent pas que du haut du 5e etage quelqu’un les observe. Vraiment tres agreable.

Samedi, c’est grande chouille chez moi, pour les adieux de ma Grenouille. Sont prevus : pleins d’ados males en folie, des grillades et de la biere. Va me falloir m’armer de patience je crois !

Et pis sinon... en fait il s’est passe pas mal de choses, mais je n’ai pas vraiment envie d’en faire l’etalage ici. Je suis occupee, je ne m’ennuie pas une seconde (enfin...), je profite du reste de temps qui m’est imparti ici, de pleins de choses.... Debordee, debordee, debordee !

Ca veut pas dire que je pense pas a vous, chers lecteurs qui venez si nombreux sur mes pages nimbesques, a en croire le nombre de com’ laisses sur mon dernier billet. Mais en ce moment, c’est le bordel integral, ca part dans tous les sens...et je dois dire que j’adore ca, pour etre franche !

Je crois que je suis definitivement quelqu’un qui aime la complexitude, les histoires humaines passionnelles, les imperfectionnages, le jusqu’au-boutissement, les douches ecossaises emotionnelles... Je suis dans l’ame une « drama-queen », j’aime les sensations extremes qui me permettent de jouir des elements stables de ma vie, je n’arrive pas a etre d’humeur egale, ma raison se disputera en permanence avec mon coeur, et c’est comme ca, et c’est tres bien. Je crois que je me ferais chier autrement...

D’ailleurs, je pense souvent a un truc, moi la grande addict de la somatisation comme explication de nombres de troubles physiques, ou « comment decrypter le langage de mon corps ». Je crois que si la nature, ou Dieu, ou la genetique, ou le hasard, ont voulu que mon ptit coeur batte en permanence la chamade pour un rien (le vrai nom barbare medical c'est "tachycardie"), c’est ptet parce qu’il voulait que ma vie soit a cette image, palpitante ?

21 mai 2007

La Fievre du Lundi aprem'

Il. Fait. Chaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaauuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuud.

RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH je meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuurs.

30 degres au thermometre aujourd’hui.
Ce qui n’est pas non plus enorme enorme.
Dans l’absolu.

Car il faut replacer les choses dans leur contexte, et la vous comprendrez ma souffrance terrible :
1) il y a encore 4 jours il faisait 15 degres de moins
2) ya pas de vent DU TOUT
3) j’etouffe au bureau (espace reduit + beaucoup de personnes + pas de clim ni de ventilo)
4) la chaleur est moite, lourde (+ moustiques !!)
5) je ne supporte la chaleur que lorsque je suis a proximite ( = moins de 2m) d’une source d’eau baignable (piscine, mer, eventuellement lac)
6) chuis fragile du coeur moi hein !

Ah oui, j’en profite pour faire un petit point « culture et connaissance des climats/combattons les prejuges envers la Pologne ». 30 degres en Pologne, ce n’est pas rare.

Oui, la Pologne n’est pas un pays glace ou il fait -20 meme en ete et ou les pingouins et autres ours polaires font le pied de grue aux arrets de tram. Pour les incultes et les non-curieux, je tiens a preciser que la Pologne est un pays au climat con-ti-nen-tal, comme nous l’avons tous appris dans nos cours de geographie de primaire.
Et quelles sont les caracteristiques d’un climat continental ? (qui a repondu « les pneus » ?) L’amplitude thermique entre la temperature la plus froide atteinte en hiver et celle la plus chaude atteinte en ete. Autrement dit : froid, voire tres froid et neigeux en hiver, chaud et orageux en ete. Donc 30 a 35 degres de juin a aout en Pologne, c’est commun et normal, fin de la parenthese (tout comme -15 en hiver, d’ailleurs).
Quant a la France, elle se situe en zone temperee, qui porte plutot bien son nom, ce qui fait que j’ai pas besoin d’expliquer que tempere ca veut dire amplitude thermique moindre, donc moins froid en hiver.

BREF. Tout ca pour dire que je mourre, c’est terrible, ca m’agace ces chocs thermiques de ouf, je n’ai qu’une envie c’est de reconvertir mon frigo en lit.
Voila, c’est tout quoi.

17 mai 2007

Billet meteorologique

J’ai passe les deux dernieres heures de ma nuit, de 5h15 a 7h15, a somnoler plus ou moins profondemment, bercee par le bruit de la pluie sur les vitres. J’adore ce bruit, il m’apaise, contrairement au silence qui m’angoisse. Ces deux heures de fatigue lancinante -j'avais perdu l'habitude de ces nuits amputees...- auront d’ailleurs prefigure ce qui aura ete ma journee.
Fatigue, flemme, agacement, pietinement. Avec pour seule motivation l’horaire en bas a gauche de mon ecran, qui m’indiquera le moment venu de retourner dans mes penates, de me deshabiller et me glisser dans mes draps encore froid en faisant semblant de grelotter et de claquer des dents. Alors qu’en realite, je claque des dents uniquement pour mieux savourer le moment ou, dans la penombre artificielle de ma chambre, mon corps rechauffant peu a peu mon lit, je me laisserai envelopper par la musique du generique de debut du film, et pendant 90 a 120 minutes, rien d’autre n’aura d’importance.

Donc le moral revient peu a peu, l’envie de cocooning est un tres bon indicateur pour ca, et de toute facon j’ai le droit avec le temps qu’il fait hein.

J’ai vu ma Grenouille hier soir. Ca s’est tres bien passe. On a discute de ses projets. Ils ferment le magasin, lui et son frere, a la fin du mois. Puis en juin, son frere finit son diplome tandis que lui se repose et travaille de temps en temps au black. 4 ans ½ sans vacances, ca va lui faire bizarre... Puis recherche de contacts aupres de la diaspora polonaise locale pour aller en Irlande. Oui oui, en Irlande. Il ne sait pas encore quand, ca dependra des offres de travail, mais partir, c’est sur. Il m’a dit que c’etait aussi pour ca qu’il ne pouvait et ne voulait « avoir personne ». J’ai eu des reponses a quelques-unes de mes questions, et en douceur, sans a coups, dans une vraie discussion telle qu’on en a jamais eue, a propos de tout et de rien.

Ce qui me fait dire que j’ai eu raison de reagir et de me comporter en suivant mon instinct, de ne pas m’enfermer dans une sorte de haine dedaigneuse face a « ce salaud qui t’a largue par SMS ». De toujours chercher a comprendre avant tout.

Il etait heureux de me revoir, moi aussi. J’ai bien senti qu’on entamait un truc de nouveau. D’ailleurs, son attitude etait differente. Il m’a beaucoup plus ecoutee, etait moins sur la defensive, ne me sortait pas ses arguments a deux balles « t’es pas Polonaise tu peux pas comprendre ». On a rigole, il n’y a eu aucun moment de gene. On a evoque toutes sortes de sujets, du personnel a l’historique. Je me suis ainsi retrouvee a lui faire la chronologie des presidents de la Ve Republique, de lui expliquer pourquoi de Gaulle etait aussi celebre, et je lui ai appris que le gouvernement officiel francais avait collabore pendant la 2nde Guerre mondiale (« ah, c’est pour ca que les Francais nous ont laisse tombe ! ») et que la Ive Republique, c’etait un peu le bordel. Il m’a demande mes coordonnees en France, m’a promis de venir me voir, « parce que l’Irlande c’est pas tres loin de Paris ». Et moi, je lui ai demande de voir avec son frere et la femme de celui-ci pour qu’ils viennent un de ces jours prendre l’apero a la maison.
Oui, c’est bien la fin d’une ere...

Mais je suis tres contente d’etre passee par la. Je regrette pas, et meme pire : je crois meme en etre sortie gagnante. Chuis ptet maso, mais tres contente de l’etre, merci.
Le soleil a enfin reussi a percer sous les nuages. Je vais sortir du boulot dans la douce chaleur de cette journee qui a pourtant commence pluvieuse.

16 mai 2007

Escale

Pour les reveurs qui aiment voyager, et faire du monde leur Petit Nuage... contrairement a la marche, il n'y a pas qu'une facon de voyager !
Voici une invitation a explorer en mettant a profit vos grains de folie...
Globe-trotters qui passez sur ce blog, A VOS VALISES !

Tristitude

Depuis quelques jours mon Nuage se teinte de gris. Je ne broie pas du noir, mais c’est vrai que je me sens un peu triste, un peu melancolique.
Le temps doit jouer, forcement. Mai s’est invite en avril, et du coup la en mai on se retrouve avec des giboulees de mars, genre de la pluie alors qu’il fait soleil, puis un jour de « canicule » a presque 30 degres, du coup orage le soir, et un lendemain gris et frais... Bref, le temps fout le camp, et le moral avec.

Mais pas que. En fait je suis un peu perplexe, dubitative face a de nombreuses choses.
D’abord, la realite de mon depart de Pologne se fait chaque jour plus criante, et ca me fout un peu les glandes d’abandonner tout ca, tout ce que j’ai construit, mon quotidien, mes connaissances, mes amis.

Bon la bonne nouvelle c’est que mon « boulot » me manquera pas. Mais j’ai le coeur qui se fend quand ma famille me demande de rester, quand des connaissances me demandent de rester. Des gens se sont apparemment attaches a moi, « la Francaise » qu’ils n’ont jamais traite en tant que telle. Ils se sont ouverts, ont pris le temps de discuter avec moi, de me montrer plein de choses, et j’ai vraiment passe de bons moments avec eux. Et les laisser, la, je me sens en quelque sorte coupable. Non pas au sens ou moi la Francaise charitable j’abandonne ces pauvres Polonais a leur sort. Mais plutot dans le sens ou j’abandonne le chantier en pleine construction, sans leur donner tout ce que j’aurais voulu.

Meme si c’etait prevu des le debut, j’avais pas prevu que je m’attacherais autant a ce pays, a ces gens, a cette ville. J’ai vraiment l’impression d’avoir ete adoptee par la Pologne, plutot que l’inverse...

Certes, tout cela me donne encore plus de courage et d’envie de faire ce que j’ai a faire en France, pour revenir le plus vite possible et finir de construire ce que j’ai commence ici. Mais 10 mois en Pologne, c’est quand meme pas negligeable.
D’autant que bon, mon retour en France, ca va etre le depaysement, je me suis « deshabituee » de plein de choses, toutes cons, mais qui rythment le quotidien. La radio francaise, le JT avec ses presentateurs, les habituels problemes sociaux (d’autant plus avec l’election de Sarko), la mentalite, les horaires des magasins, la langue, le cout de la vie.

Et pis je reviens pour reprendre mes etudes, chercher un appart’, va falloir me remettre dans le bain stressant de Sciences Po, des examens, exposes, echeances, calendrier charge, dans une nouvelle ville de surcroit (ben ouais Paris en soi c’est encore autre chose...).
Pour etre honnete, c’est 50% excitation et 50% peur.
L’ete va etre necessaire pour aborder tout cela sereinement. Faire le plein de famille, de ces amis qui m’ont tellement manque et qui me manquent toujours, d’autant quand je sais qu’ils vont pas super bien, que j’arrive pas a etre au courant, que je peux rien faire, ce qui m’agace. Oui il faut le dire, j’ai ete une bien pietre amie cette annee, et j’aurais beau evoquer toutes les circonstances attenuantes du monde, j’arriverais pas a me departir de ce sentiment de culpabilite. Ouais, n’est pas Wonderwoman qui veut, et je constate que j’ai encore beaucoup a apprendre...

Bon, et tant qu’on est dans les confessions, je dois avouer que cette humeur mo-pas-rose est un peu a mettre sur le compte de la Grenouille.
Ces deux dernieres semaines, j’ai plus ou moins coupe les ponts avec lui. C’est-a-dire que je n’ai pas cherche a le contacter, juste pour voir si lui chercherait a faire le premier pas. Bon, essai pas super concluant, il a craque au bout de 5 jours, en me demandant comment ca va par sms, et rien d’autre. Puis, comme j’arrive pas a etre aussi distante tres longtemps, apres 2 semaines sans nouvelles, j’ai craque a mon tour.
Et c’est donc par un sms que j’ai appris qu’il arretait de bosser au magasin a la fin du mois, son (ses) freres aussi. Marre de bosser comme un con gratuitement, comme il dit. Il sait pas ce qu’il va faire apres, il a encore son credit a rembourser. Mais il a pas voulu m’en dire plus par sms, et m’a propose qu’on se voie pour en discuter, aujourd’hui ou demain.
Ca m’a fait un choc, un gros poids sur l’estomac d’apprendre ca. J’etais vraiment triste pour lui. Et aussi triste, car ca marque (symboliquement certes, mais les symboles comptent enormement pour moi) la fin d’une periode. La fin de tous ces moments passes derriere le zinc, avec lui ou son frere, a discuter pendant des heures. C’est avec eux que j’ai eu mes premiers contacts avec la « Pologne d’en bas » et les « Polonais d’en bas ». Que j’ai compris beaucoup de chose sur leur mentalite, leur fierte, leur dignite. Que le gouvernement ne meritait pas les Polonais.
Non vraiment, je me mets a sa place, ca me foutrait les boules, a son age, de regarder derriere moi et de me rendre compte que je n’ai que « survecu », vivote, et que concretement toutes ces annees de travail ne m’ont meme pas permis d’economiser pour pouvoir enfin realiser mon reve. Je comprends sa frustration, et pourquoi il est aussi aigri.
Alors bon, j’peux pas faire grand chose, mais l’ecouter c’est deja enorme, surtout pour cet homme avare de paroles. Il ne m’a peut-etre jamais aimee comme je l’aurais voulu, mais j’ai reussi a conquerir sa confiance en quelques mois, alors je ne me sens pas decue ni rancuniere. Et j’espere garder contact avec lui, qu’il trouvera quelque part en Angleterre ou ailleurs son bonheur...

Quand je vois tout ca, je me sens un peu redevable. Je me dis qu’il faut que je sois heureuse, pour « venger » tous ces gens, leur montrer que c’est possible, echapper a la fatalite quelle qu’elle soit. Je me sens pousser des ailes, et c’est grace a eux.
Marrant comme la melancolie est chez moi le meilleur terreau de la motivation...

Bon, et pour finir, j’envoie toutes mes pensees les plus reconfortantes qui soient a une autre grande reveuse, qui doit revoir toute sa vie passer en ce moment au chevet de sa Moman...
D’ailleurs, Papa et Maman, s’il vous prenait de faire un AVC comme ca sans prevenir, je veux que vous sachiez que je vous aime.

Desolee les Loulous pour cette note un peu tristoune. Vous inquietez pas, mon naturel optimiste et reveur va vite reprendre le dessus ;-)

14 mai 2007

Juste comme ca, en passant

Mouahaha ! Victoire !
Apres 3 mois et demi de stage sur une becane pourrie (a titre indicatif : 5 min pour demarrer l’ordi, une moyenne de 3 tentatives pour reussir a ouvrir un document Word, et je parle pas de la vitesse de la connexion Internet...), mon boss cheri adore a enfin change mon PC !

Non seulement j’ai XP, mais en plus la derniere version d’Explorer, et, cerise sur le gateau, un port USB QUI MARCHE !

Pour ceux qui ne verraient pas l’utilite, ou le cote miraculeux de cette derniere fonction, je vous rappelle que je n’ai Internet qu’au boulot, donc je ne peux alimenter mon Petit Nuage que via mon travail. Au debut je pensais ecrire chez moi mes billets, puis les mettre sur cle pour les mettre sur l’ordi du boulot ou je pourrais les poster. Mais c’etait sans compter la fourberie de cette machine du diable, qui non seulement me parle a moitie polonais et a moitie anglais, mais qui en plus ne possedait aucun port USB qui marche.
Donc, ben obligee d’ecrire pendant mon temps de travail, enfin quand je n’etais pas debordee...

Cette periode est revolue, Allelujah mes freres ! Chachou is back on da ouebe, YEAH !

Et le Grand Scenariste tout la haut ayant l’air d’etre dans une periode philanthrope, ou tout simplement d’humeur genereuse a mon endroit, il a fait en sorte que mon patron se barre en voyage ! YOUPIIIIIIIIIIIIIIIII !

Bon ca tombe bien en fait, car j’ai plein de taf « extra-boulot » a faire, et quitte a ce qu’il espionne toutes mes navigations Internet a son retour, autant qu’il en ait pour son argent hein.

Ainsi, je me suis rendue compte qu’il fallait que je fasse une lettre de motivation si je voulais faire le Master que je veux. Bon ca va, j’ai plus d’un mois devant moi. Mais gros coup de stress en me rendant compte de la chose. Parce que, classiquement, j’ai peur de ne pas etre prise, et que moi, ce Master, JE LE VEUX, c’est lui et pas un autre !

Faut aussi que je rende mon dernier questionnaire de stage.

Que je commence mes rapports de stage.

Que je relance ADECCO pour savoir s’ils n’auraient pas une petite mission pour moi en aout (et pis sinon tant pis, j’ai d’autres projets, a but non lucratif certes, mais bien plus passionants).

Que j’envoie des mails a tout plein de personnes (6 reponses de mail en souffrance a l’heure actuelle).

Que je trouve une recette de crumble a la rhubarbe (le premier qui dit que j’ai une drole d’organisation de mes priorites dans la vie, je lui arrache les oreilles au recourbe-cils !).

Et encore plein d’autres choses, genre la recherche d’appartement pour l’annee prochaine a Paris (toi qui passes sur mon blog, qui est parisien, et qui connais quelqu’un qui louerait un appart’ pour une collocation de 2 filles, pas trop cher ni trop petit, ce message subtilement subliminal s’adresse a toi !), me faire un masque a l’argile verte, relancer une grande operation « epilation aux Caraibes », nettoyer ma terrasse etc etc.

Oui, je sais, ma vie est horriblement palpitante. Ah ba, fallait pas se plaindre de mon absence hein !
Aller, si vous etes sages, dans mon prochain billet je vous raconterai combien j'aime la serie Newport Beach, comment entretenir son epilateur, et des conseils pour que votre ragondin conserve son poil brillant toute l'annee.
Ou pas.

11 mai 2007

Journée-type


Voici a quoi j'ai occupé mes 18 derniers jours...

7h15 : Gggnnnnééééééééééééééééééééééééé.... skoicebruiiiiiiiiiiiiit ???

7h15 et 30 secondes : QUOI c’est déjà mon réveil ?

7h16 : héhé m’en fous je mets toujours mon réveil trop tôt... je me replanque sous ma couette en attendant la prochaine salve, dans 10 minutes.

7h25 : Gggnnnnééééééééééééééééééééééééé... déjà 10 minutes ?

7h25 et 30 secondes : .... MMmmmmmmmmm... me lève ou me lève pas ?

7h26 : histoire de réfléchir j’ai refermé les yeux... et me suis rendormie.

7h35 : Gggnnnnééééééééééééééééééééééééé... ça fait combien de fois qu’il sonne ce putain de réveil ??? Dans le doute, je me redresse dans mon lit, dans l’espoir de réussir à me lever

7h36 : sont oooooooooùùùùùùùùùùùùù ces putaaaaaaaaaaains de chaussooooooooooons ?

7h40 : Musique allumée, à fond, fenêtres ouvertes, stores levés.

8h : Putain, 200 abdos, ca réveille.

8h10 : le café, importé de France, infuse tranquillement dans mon super Bodum

8h22 : ♪ la lali lalala tadam♪choubidoo WOUAh ♪♪♪ (nan en vrai je chante pas sous ma douche, chuis pas encore assez réveillée)

8h30 : café et 1ere clope du matin.

8h51 : raaaaaaaaaaaaaaaaah keski fout ce putain d’ascenseeeeeeeeeeeeeuuur

8h53 : putain ça valait bien la peine de courir le tram est en retard

9h07 : j’arrive au boulot

9h15 : finalement j’aurais mieux fait de rester au pieu ce matin

9h30 : aucun mail sur mes boites perso. BOUUUUUUUUUUh, j’ai pas d’amiiiiiiiiiiiiiiiis !

9h45 : première d’une longue suite de pulsions meurtrières envers mon chef

10h03 : 1er mail de la journée, à mon client chiant préféré

10h : pppfffffffffffffffffffffff

10h50 : le boss nous explique encore une fois que les Polonais sont tous des voleurs, et comment il prevoit d’arnaquer le fisc polonais. Cherchez l’erreur...

11h16 : le groupe folklorique a commencé à chanter à quelques pas de notre immeuble. Pourvu qu’il pleuve et qu’ils ferment leur gueule...

12h03 : pause clope.

12h08 : le portage salarial, c’est fascinant

13h : la nouvelle plaque que j’ai dessinée pour l’entreprise est très moche. La faute à mon chef, qui n’avait qu’à me mettre Photoshop sur mon ordi

14h23 : mon chef trouve la plaque très bien (sic). C’est à me désesperer de voir des hommes susceptibles d’avoir de bons goûts artistiques

14h38 : j’attends toujours la suite de la phrase commencée 10 minutes plus tôt par mon boss. En conséquence, je ne sais toujours pas ce qu’il attend de moi au juste.

15h11 : il s’avère qu’au final, il n’attend rien de moi. Mon chef, ou l’art de perdre son temps. Deuxième pulsion meutrière à son egard.

15h30 : ça fait ¾ d’heure qu’il dit qu’il va s’acheter un sandwich et qu’il revient dans 10 minutes. Il n’est toujours pas parti. Et continue à raconter plein de choses plus ou moins stupides, en nous assénant un « j’peux pas, j’ai pas le temps, j’ai plein de factures à payer » quand on lui pose une question concernant un client ou un devis.

15h44 : appels à des entreprises concurrentes, sous une fausse identité, pour avoir des devis et réajuster notre offre en conséquence. J’excelle dans l’art de m’inventer des identités et d’obtenir ce genre de renseignements. Ca m’amuse beaucoup.

15h56 : il faut que je finisse mon boulot concernant la délégation de personnel

15h58 : la délégation de personnel attendra, je suis invitée à ce qui est ma 2e pause clope de la journée.

16h02 : le patron part enfin s’acheter son sandwich.

16h11 : recherche d’un contrat type « apporteur d’affaires », et adaptation de ce dernier à notre cas particulier

16h25 : ppppffffffffffffffffffffff

16h36 : 3e pulsion meutrière envers mon patron

16h42 : aux beuglements du groupe de chant folklorique s’ajoutent les odeurs de friture de poisson du resto d’en bas. Je pète un plomb et me fais un thé. Heureusement, je rentre bientot chez moi.

16h50 : les pulsions meurtrières surviennent à une fréquence de plus en plus élevée. Il est temps que la journée se finisse.

16h56 : mais POURQUOI faut-il TOUJOURS qu’il nous previenne au dernier moment quand il y a des dossiers urgents à traiter ?

16h57 : mais POURQUOI n’arrive-t-il pas à être CONCIS ?

17h03 : les autres aussi pètent un plomb

17h25 : préparation psychologique avant la sortie du boulot. Chacun fait sa vaisselle et va aux toilettes, dans l’objectif de ne pas être le dernier à rester au bureau avec le patron. Car lorsque l’on reste en dernier, au moment de dire au revoir, vous pouvez être SURS que le boss va vous tenir la jambe au moins ½ heure

17h32 : le suspense est à son comble, nous ne sommes plus que 2 employés dans le bureau, c’est la course pour enfiler nos vestes, qui de nous deux arrivera à partir le premier sans se faire coincer par le patron ???

17h34 : finalement nous avons fait une sortie groupée. Fiou. Vivement la maison, le menage, la vaisselle, la lessive, les DVD, le dodo.... Clope bien méritée.
Bon les Marsouins, j'vais essayer quand meme de poster plus souvent, vu que Big Brother part en voyage d'affaires...