29 avril 2006

La tête dans le pâté et le cerveau en terrine de campagne, me revoici pour de nouvelles aventures ô combien palpitantes.
Ce n'est pas facile d'écrire seulement 2 heures après s'être réveillée, même si l'heure dite du réveil était 14h. Je crois que je refais une trachéite... je tousse comme une cancéreuse en phase terminale, ce qui produit un certain effet en société. Mais bon du coup j'ai mal aux quelques abdos qui me restent à force de tousser, et je suis complètement crevée. Quand même eu le courage de m'extirper de sous ma couette, tout en allumant la télé pour tomber - ô joie !- sur un épisode de l'Instit. Mais pô n'importe lequel : un qui se passe à Quilleboeuf, ma patrie de coeur en Normandie. Quilleboeuf et son bac. Parmi mes meilleurs souvenirs d'enfance, indubitablement.
Bref, un ptit mot sur la soirée d'hier, et particulièremen sur la fin de soirée.
Hier c'était l'anniversaire d'Isabelle, donc tout le monde s'était donné RDV dans la colloc' pour fêter ça. Bref tout se passe comme n'importe quelle chouille réussie : musique, alcool, bouffe, danse, fous rires etc. Jusqu'à ce que la voisine du dessous commence à nous casser les couilles comme quoi nous faisons trop de bruit. Donc vers 1h, tout le monde commencer à plier les gaules pour se diriger, sur l'invitation de ce dernier, vers l'appart de Jérémy (et Lajos).
N'ayant pas trop le courage de bouger mon gros cul, je décide de rester squatter un peu avec Oznur, Doncho, Adèle et Asmara. D'écouter la sublime musique du groupe Yeni Türkü. Tout en feuilletant le sublime cadeau qu'a reçu Isabelle : un splendide ouvrage illustré sur les pâtes, avec des photos magnifiques, des recettes qui donnent l'eau à la bouche.... enfin bref un vrai moment d'extase.
Au moment où Asmara et Adèle, en pyjama trèèèèèèèèèèèèèès sexy, s'apprêtaient à aller rejoindre les bras de Morphée, un coup de sonnette sauvage et insistant vient nous fracasser les oreilles. Doncho, qui était en train d'écrire soigneusement à la plume, se lève d'un bon pour aller voir qui ose ainsi nous déranger. Il s'avère que c'est Malcolm, le président du BDE de l'ESC de Dijon, et d'un de ses acolytes.
Bref, ils montent, et Asmara, dans son superbe pyjama orange, vient les accueillir à la porte. Doncho appelle Isabelle -qui les avait invités mais qui apparemment les avait oubliés- pour qu'elle regagne la collocation. Tout ce petit monde commence à discuter dans la cuisine, après un bref tour du propriétaire au cours duquel le compagnon de Malcolm nous a fourni la preuve de l'extraordinaire étendue de son vocabulaire digne d'un homme de Cro-Magnon :"Ouah votre salon il est terrible. Il tue !". Et dire que c'est en 2e année d'école de commerce... hum, ça ne fait guère remonter l'estime que j'ai en ces dernières.
Enfin bref, une fois qu'Isabelle nous ait rejoints, la petite bande qu'ils avaient formé dans la cuisine -pour ceux qui ne suivraient pas, Asmara, Malcolm, Cro-Magnon et Isabelle- vient nous rejoindre dans le salon, Doncho, Adèle et moi. Mais surtout pas à nos côtés, non non. Ils viennent s'installer à l'opposé du salon. Et ça discute. De picole, de cul. Je laisse l'oreille traîner, enfin à la rigueur même pas besoin tellement le niveau sonore de leur verbiage était élevé.
A un moment, Cro-Magnon parle d'une "salope" qui se serait "bien fait baiser" sur le podium d'un DJ, avec tout le dance-floor pouvant matter.
Là je ne me retiens plus, et fait la remarque à Cro-Magnon que bon, si la fille est une salope, le mec l'est aussi, que ce genre de chose c'est réciproque. Ce à quoi il me répond que bon, quand même, elle s'est bien fait mettre. Je sens mon sang bouillir tellement je trouve ça ridicule. C'est vrai quoi, c'est hallucinant, quand un mec assouvi ses fantasmes, c'est au pire normal et au mieux un héros. Par contre, quand une fille le fait, c'est forcément une salope qui se fait baiser. Mais réveillez-vous les mecs ! Vous vous faites baiser autant que les filles, et vous êtes bien contents que certaines se jettent sur vous parfois, pauvres puceaux éjaculateurs précoces et si petitement membrés que vous êtes ! Merde à la fin, c'est réciproque la plaisir et le désir sexuel, c'est consenti, ya pas de domination obligatoire ! Ca m'agace ce genre de préjugés à la con. Enfin bref, je décide de laisser pisser, pensant que ce mec n'en vaut pas la peine, et je les laisse à leurs inepties.
A un moment, Isabelle m'interpelle, me demandant si le calendrier des Rugbymen de l'ESC de Dijon m'intéresse. Alors là dans un élan incontrôlé, je saisis la perche, et déclare du tac au tac que non, les petites bites ne m'intéressent pas. Gros blanc parmi l'assistance de l'ESC, gros fous rires chez les autres, sauf Iza qui est un peu gênée. Là Cro-Magnon, se sentant attaqué dans sa virilité, essaie de se défendre vaguement en me disant que bon, si je veux venir vérifier en vrai, ya qu'à demander.
Le naïf.... il ne sait pas à qui il s'attaque ! Il ne sait pas que au jeu du plus con, c'est moi qui gagne ! Je lui réponds que oui, vas-y, déballe tes atouts. Là tout de suite il a l'air un peu moins sûr de lui. Je me lève en lui disant que s'il veut je peux même lui déboutonner sa braguette moi-même, et je m'approche de lui. Je sens la gêne monter, et j'imagine son pauvre petit sexe se rétracter dans son calebar en voyant la croqueuse de bite castratrice s'approcher. Tellement pas courageux Cro-Magnon qu'il se retrouve, coincé, à demander l'avis de son ami Malcolm ! Isa ne voulant pas assister à un tel spectacle demande que le déballage ait lieu si possible dans la cuisine. Après quelques tractations secrètes entre hommes, Cro-Magnon se lève et se dirige vers la cuisine pour déballer son matos.
Grosse déception de mon côté, et début de fou rire. A vue de nez je dirais 7-8 cm. Je dis donc à Cro-Magnon que bon, je suis déçue, et que ça valait vraiment pas le coup d'en faire tout un plat. Ce à quoi il répond que bon, il a un grand coefficient d'agrandissement quand il bande, et que finalement c'est ça le plus important.
Laissez-moi rire.

Donc voilà, j'ai réussi à faire se ridiculiser un grand gaillard de rugbyman de l'ESC dans un T-shirt rose du plus mauvais goût. Un mec tellement incapable de se défendre avec des pensées et des mots qu'il en est arrivé à me montrer sa bite comme dernier argument. C'est pas de bol d'être tombé sur moi mon ptit chéri ! Car si a priori je sais un minimum réfléchir, je peux aussi être très très conne. Et une bite ne m'a jamais fait peur.

A bon entendeur...

11 avril 2006

!

Oui bon, j'avoue que le titre de ce post n'est pas très original. Mais vraiment parfois cela relève du casse-tête de trouver un iitre approprié à un post, surtout lorsque ce post n'a pas de thématique spéciale, et qu'il n'a pour but que de déverser le flot de remarques, d'anecdotes, de pensées voire éventuellement de réflexions qui échelonnent notre petit quotidien. Donc bon, voilà.

Rentrons dans le vif du sujet.

Aujourd'hui est un jour à marquer d'une pierre blanche pour moi, je me sens désormais une adulte responsable, une citoyenne lambda, qui a enfin sa place dans les registres de l'administration policière de ce beau pays. Et oui, aujourd'hui, j'ai reçu ma première AMENDE !! Bon, je devance tout de suite les mauvaises langues qui doivent jubiler à l'idée d'un excès de vitesse, d'un défaut de port de ceinture, d'un refus de priorité doublé d'un outrage à agent... Et bien non, il s'agit d'une bête amende pour stationnement sans ticket en zone payante, de 11€ seulement. Que je vais payer, je reconnais mes torts. Et cela ne heurte pas ma conscience citoyenne, en ce que je considère 1°) que c'est une faute minime et 2°) que je vais payer rubis sur l'ongle.
Autant de bonne foi vous étonne, hein ??
Bon c'est vrai, j'ai pensé à quelques prétextes, à quelques excuses bidon, juste pour le plaisir de râler sur la maréchaussée, sur les fonctionnaires, sur l'administration, que dis-je, sur le GOUVERNEMENT français et sur la FRANCE en général, qui comme chacun sait, va terriblement mal.
Alors tergiversons tous ensembles. Tout d'abord, cher jury, en tant qu'avocat du diable, je tiens à préciser pour la défense de ma cliente que c'est un fait exceptionnel, celle-ci préférant se garer un peu plus loin en zone non payante. En ce qui concerne la faute commise par elle aujourd'hui, car elle reconnaît ses torts, des faits l'excusent. Sachez que celle-ci devait se rendre à la piscine municipale, dans un besoin urgent de se défouler, et afin d'éviter que cette haine ne puisse retomber sur un membre de la société civile. On ne peut décemment pas laisser une hystérique qui pourrait avoir des pulsions criminelles courir en liberté dans la belle cité des Ducs de Bourgogne n'est-ce pas ? Bien. Donc, elle devait aller à la piscine, préférant pour cela prendre le bus Place Darcy, dans un souci d'écologie. Pour cela, il fallait qu'elle gare sa voiture à proximité du lieu dit, et n'ayant pas le temps d'aller plus loin, dans la zone de stationnement gratuit, elle s'est résignée à se garer avenue de la 1ère Armée française. L'autre fait qui vient excuser ma cliente, c'est que celle-ci n'avait pas à sa disposition de moyen de paiement autre qu'un chéquier, sa carte bancaire ayant expiré depuis 10 jours déjà, elle ne pouvait plus retirer de monnaie. Si elle avait pu payer, elle l'aurait fait. Mais les horodateurs ne prennent hélas pas les chèques. Elle aurait pu se garer sur des places handicapées, gratuites, mais par souci de civisme, elle ne l'a pas fait. Ne la considérez donc pas comme une délinquante notoire.
Mais nous pouvons aller encore plus loin. Trouvez-vous normal que l'on afflige d'une amende une personne aussi soucieuse du bien-être de ses pairs, en demandant à des officiers de police de faire du zèle sur des faits aussi insignifiants, alors que la France va mal, que les banlieues brûlents, et que des étudiants préfèrent manifester plutôt que d'aller en cours, pour une cause aussi discutable que celle du CPE ? LE gouvernement se voile la face, Mesdames et Messieurs les jurés. Il fait l'autruche, et fait marque de sa présence sans réellement s'attaquer au fond du problème. Car ce n'est pas ma cliente qu'il faut mettre en prison, mais tous ces jeunes feignants qui ne veulent pas aller bosser. Na.
C'est pourquoi je demande la relaxe pure et simple de ma cliente, le remboursement de son amende assorties des excuses de rigueur, ainsi que l'effacement sur son casier judiciaire de cette infime faute.

Ah, vous voyez que je peux aller loin dans la mauvaise foi hein ??!! Enfin bon, tout ça pour dire qu'il n'y a pas mort d'homme, que je vais payer, et que c'est bien fait pour moi.

Sinon, j'ai bien hâte d'être en vacances là. J'ai une dernière semaine bien chargée, avec lundi interro d'éco et exposé d'histoire juridique sur le droit romain, et une comparaison entre les visions de la République romaine selon Polybe et Pomponius. Demain interro d'anglais, conférence de polonais en polonais sur le problème de l'eau en Pologne (sic !) ainsi qu'un essai à faire en polonais. Et puis pour vendredi, exposé de droit sur le jurisprudence du Conseil Constitutionnel sur le TECE. Et, bien sûr, po envie de bosser. J'ai des pulsions boulimiques monstrueuses, que j'essaie de réfréner tant bien que mal en n'achetant pas trop de trucs gras dégueulasses, et en investissant dans la salade, le concombre, les haricots verts, les fraises... Tout en ne cessant pas de penser à un bon gros Mc Do, ou à un Kebab géant ! Mais je n'ai aps encore succombée, et je suis assez fière de moi. Et puis d'abord, j'ai repris le sport. Ca me déculpabilise... Un vent de folie dépensière concernant les fringues m'agite aussi, et qui va être d'autant plus dur à réprimer que j'ai reçu ma nouvelle carte bancaire... Ahhhhhhhhhhhhh (soupir). Que la vie est remplie de tentation... Et encore, je n'entre pas dans le sujet du cul. Car quand je ne pense pas à bouffer, je pense à baiser. Je vois des fesses partout, ça devient assez perturbant...

Sinon, que pensez-vous de la dernière pub Chupa Chups, dont le slogan évocateur est "la sucette qui donne envie de sucer" ?(Je ne ferai pas de commentaire...)

09 avril 2006

Des câlins, des bizoux !

Et oui, enfin une revendication intelligente que l'on a pu voir de la part des manifestants anti-CPE. Ceux-ci, face à un mur de CRS, pour montrer leur pacifisme, ont en effet eu la sublime idée de revendiquer des câlins et des bizoux.
Un peu d'amour dans ce monde de brutes en somme.
Car qu'y a-t-il de plus important que ça finalement ? On a beau être patron, militant pro ou anti-CPE, ministre, ouvrier, cadre, étudiant... on a tous besoin le soir, quand on rentre chez soi et que l'on est fatigués, de se lover dans une paire de bras accueillants comme un chat, et de ronronner tranquillement.
Que celui qui n'a jamais souhaité cela me jette la 1ère pierre !

Soyez honnêtes un peu. Ne pensez-vous pas que si tout le monde pouvait donner et recevoir de l'amour, le monde irait un peu mieux ?
Ne pensez-vous pas que si le père d'Hitler lui avait dit "Oui mon fils, tes toiles sont très belles, et je t'aime" en le serrant fort dans ses bras, ce dernier n'aurait pas été aussi irrémédiablement aigri et n'aurait pas transformé son manque d'amour en haine ?
Ne pensez-vous pas que si Ben Laden n'avait pas un jour été lamentablement jeté par une belle Américaine qui s'était moqué de ses cheveux crépus et de son accent, il n'aurait pas eu envie de faire payer à tous les Américains cet échec sentimental qui était sa première vraie histoire d'amour ?
Ne pensez-vous pas que le petit Nicolas n'aurait jamais eu envie de karcheriser les banlieues si sa belle Cécilia ne lui avait pas annoncé brutalement sa séparation ?
Si tout le monde était capable de dire "je t'aime" aux gens qui comptent vraiment, plutôt que de se protéger derrière une pseudo-carapace de ça ne se fait pas, de pleurer c'est être faible, de les sentiments c'est pour les taffioles...

Ah la la...

Franchement, à côté de ma théorie, le Da Vinci Code n'a qu'à aller se rhabiller non ? !!!

08 avril 2006

Mon album d'image

Juste quelques photos, de personnes, de lieu... vous vous souvenez, comme quand on était petit, on appelait ça un "album d'images"...

Guillaume, qui me croque à pleine bouche...

Moi et mes grimaces...

Même sourire, que ce soit pour celle qui offre (ma mère) que pour celle qui reçoit les catouilles (ma cousine Myléna)

Ma cousine, dernière de la Tribu, alias Othilie

Où est mon bras ? A qui est cette jambe ? Bataille de catouilles entre mes frères et mes cousins

On s'amuse d'un rien ... à l'Aca(démie de la Bière), Tours, février


Mon petit frère, Sylvain, à l'Aca

Mon grand petit frère, Vincent, toujours à l'Aca

Mise en Bière et en bouche

De droite à gauche, Samia, Flora et moi, chez Flora

Blois by night, à Noël

"Attention école" revu et amélioré par un bar-glacier à Kazimierz, Cracovie

Mon cousin Maciek, céramiste à Wroclaw, en guide touristique à l'université de Wroclaw


Bon voilà, c'était un petit intermède photographique...

04 avril 2006

Ma Tribu, suite : ToMa



Bon je sais ça fait une éternité que je n'ai pas posté ici, je m'en excuse, mais ces derniers temps j'ai été un peu bousculée, et ma tête a du momentanément redescendre de mon Petit Nuage en direction de cette bonne vieille Terre. Mais bon, j'ai réintégré mes pénates douillettes, mon petit monde réconfortant comme on retrouve un vieil ami... po désagréable du tout !

Alors bon, je me disais qu'en guise de "pendaison de crémaillère", pour fêter mon retour ici, je pourrais vous décrire un nouveau ptit bout de ma Tribu qui peuple mon Petit Nuage.
Bon en fait, je me trouve face à un dilemne, et même un trilemne, puisque j'aimerais vous parler de 3 personnes. Bon, vu qu'il fallait faire un choix, j'avais parié que si Ingrid était finalement prise au casting pour le gala de télé (et oui, j'ai séché la gym d'entretien pour regarder Un Dos Tres... une manière plus douce de faire du sport dirons-nous !), ce serait mon cousin, donc voilà. Cela n'exclut pas que je fasse les autres dans la foulée hein... mais bon, il faut bien commencer quelque part.

Alors, mon cousin. Que je précise tout de suite, il ne s'agit pas de mon cousin direct, c'est en fait le fils du cousin de mon père, Thierry Girou, fils de la soeur de ma grand-mère paternelle. Donc pas un Zuber, un Picard. Mais bon, en Normandie, on est tous cousins, et on s'en fout pas mal des liens de parenté, on s'est toujours retrouvés tous ensemble pour les diverses fêtes de famille, on s'est vu grandir, on a partagé pleins de bons moments, de fous rires, de beuveries et de chansons paillardes, alors merde vous allez pas chipoter pour un détail !

Alors mon cousin et moi, ça a été très vite le coup de foudre. Les inséparables, malgré qu'il ait 2 ans de plus que moi, ce qui est une différence énorme lorsque l'on a 6 ans, chaque fête de famille était l'occasion pour nous de nous retrouver, de partager des slows langoureux... Assis l'un a côté de l'autre en permanence, si mes parents me cherchaient, alors il fallait chercher Thomas, et inversement. Nous avons eu un petit vide, lorsque j'avais 10 ans et lui 12. Mais nous nous sommes vite retrouvés, et avons repris naturellement nos conversations lors de ces trop rares mais précieuses réunions de famille dans le clan normand. C'est quelque chose que j'apprécie énormément avec lui : nous ne nous voyons, dans les meilleurs des cas, qu'une ou deux fois par an, mais à chaque fois, la conversation reprend presque là où nous l'avons reprise, après les mises à jour nécessaires de nos vies. Nous avons toujours dit que si nous n'avions pas été cousins, nous nous serions mariés. C'est clairement l'un des hommes de ma vie, et même plus, je dirais qu'il est moi au masculin. Des âmes soeurs. Nous nous sommes souvent rendus compte à quel point certains des épisodes de nos vies avaient été semblables, malgré la distance, un peu comme si nous vivions la même vie, mais à plusieurs centaines de km de distance. Et vraiment je l'aime, je ne regrette rien, c'est très bien ainsi, et je sais qu'avec lui la distance et le temps n'affaibliront jamais notre relation. Je comprends que cela soit un peu destabilisant pour nos conquêtes respectives de nous voir nous câliner ainsi lorsque nous nous retrouvons, mais personne n'a jamais cherché à nous en empêcher, et c'est tant mieux, car tout est clair dans nos têtes. Il est d'un réconfort et d'un conseil qui me sont précieux, d'autant que je sais qu'il peut parfaitement me comprendre, par cet étrange phénomène de mimétisme télépathique que j'ai décrit au dessus.

Il est vrai que depuis la fin de nos études, nos chemins ont clairement divergé -et divergent c'est énorme, je ne vous le fait pas dire... Déjà à la base, l'école n'a pas été son truc à Thomas. Non, lui il a une passion depuis son plus jeune âge : le théâtre. A chaque repas de famille, il nous faisait part de son talent, en interprétant des sketches de Muriel Robin, en imitant Céline Dion... La famille a été son premier public. Et dès qu'il a pu, il s'est spécialisé. Et donc aujourd'hui, il est en 2e année au conservatoire de théâtre du 8e à Paris. Il n'a jamais abandonné, malgré qu'il ait choisi une voie pas facile, il se sort les doigts du cul et je suis très fière de lui. Récemment, il a tenu le 1er rôle dans un court métrage. Il continue de monter des spectacles, de donner des représentations avec son ancien lycée... Et je rêve d'un jour aller le voir en vrai, sur les planches. Mon rêve serait que l'on co-écrive ensemble un one-man show pour lui. On en a déjà parlé une fois, mais pour l'instant il cherche à se faire les dents. Mais j'espère vraiment que le jour venu, il fera appel à moi...
Il n'a quasiment jamais oublié un de mes anniversaires -ce qui n'est pas mon cas ...-, et j'ai toujours droit à des petits cadeaux, à un coup de fil. Il est toujours là pour m'écouter et me soutenir, et même si je n'ai pas souvent de nouvelles de lui, je sais que si besoin en était il ferait appel à moi, et que je serai toujours une des 1ères à savoir s'il se passe un évènement important dans ma vie.
Bref, voilà, c'est mon cousin ToMa, un homme formidable... et beau gosse en plus !

P.S : je précise à l'attention de mauvaises langues : il n'a pas Internet, cet éloge n'a donc pas pour objectif de le mettre dans de bonnes dispositions pour lui soutirer quoi que ce soit !