22 mars 2006

I'm gonna hit the roof !

Well today is a fucking day, I'm really pissed of and angry...
Ya des jours comme ça où l'on se lève avec la hargne. On ne sait pas pourquoi, mais c'est comme ça, on a envie de frapper n'importe qui pour n'importe quoi, et même à la rigueur pas besoin de raison, juste envie que nos poings entrent en contact avec quelque chose de plus ou moins dur.

Et bien voilà, aujourd'hui est un de ces jours. Je suis une pile électrique dont la fatigue ne fait qu'alimenter les ressorts de cette colère et de ce bouillonnement intérieur. Je tourne en circuit fermé, je suis énervée, je me rends compte que je suis énervée, et ça m'énerve car je n'ai pas envie de m'en prendre à qui que ce soit, donc je refoule, donc je suis encore plus énervée... Il FAUT que j'investisse dans un punching ball. Un vrai, lourd, dur, sur lequel je puisse me défouler. Parce que mes murs sont vraiment trop durs. Et que mes oreillers sont vraiment trop mous et n'opposent pour le coup aucune résistance. Et que je n'ai pas d'homme sous la main à taper (si on ne sait pas pourquoi on les tape, eux doivent bien le savoir non ??!!).

J'ai pourtant essayer de faire autre chose. J'ai fait la vaisselle. J'ai mis la télé, avec -ô joie !- un superbe téléfilm allemand. Vous savez l'amour inconditionnel que je voue aux téléfilms allemands. Et bien même là ce n'est plus suffisant ! Je trouve que les personnages ne vont vraiment pas assez vite, ils n'ont même pas encore couché, et qu'est-ce que c'est lent et niais et plein de bons sentiments... De la baston bordel ! De l'action ! N'importe quoi, pourvu que cela contente mon besoin irrépressible de violence.

Non c'est décidé, ce soir je vais aller me faire mal à la gym d'entretien. Et ça me permettra de perdre ma bouée. Et de ne plus culpabiliser quand je mangerai mes pâtes au pistou ce soir.

Pourtant je ne comprends pas, je devrais être pleine d'énergie positive et d'amour pour mon prochain. Après tout, mon RDV d'hier au siège du Crédit Agricole SA s'est super bien passé, et je suis sûre d'être prise en tant que stagiaire par la Lukas Bank, afin de bosser sur un projet super intéressant : entrer sur le marché des bourses étudiantes. Donc mon job consiste en un premier temps à faire l'étude de marché, puis à faire du benchmark auprès des agences, pour ensuite pouvoir étudier l'offre de la concurrence pour finalement créer notre propre offre. Ceci, je vais devoir le faire avant le mois de septembre, à distance, et en collaboration avec l'équipe polonaise de Wroclaw que je vais rencontrer au mois d'avril (tous frais payés par Lukas Bank !). Histoire de m'imprégner du produit. Puis dans un second temps, le stage en lui même, de septembre à février : mettre le produit sur le marché, le vendre, faire la pub, prospecter... à Wroclaw. Tout en polonais, et en anglais. Bon point : Lukas Bank me cherche le logement et me le paie !!
Puis de février à juin : stage en cabinet de consulting, rémunéré aussi, où je bosserai avec des entreprises françaises qui veulent s'implanter à Wroclaw.
Donc ça avance, enfin une perspective concrète se dessine, qui me fera sortir de l'ambiance "études" qui me pèse un peu parfois... C'est vrai, j'aime étudier quand je vois ce que ça m'apporte concrètement et où ça me mène. Mais faire l'étudiante professionnelle, apprendre juste pour apprendre, le côté "nourriture psychique et intellectuelle" a tendance à sérieusement me filer de l'allergie. Et ce serait pas beau à voir.

Donc voilà, pourquoi suis-je autant énervée que ça ?
N'ayant pas d'autre bouc-émissaire sous la main, je vais mettre ça sur le dos du Printemps, cette sale saison qui fait rien qu'à réveiller nos hormones de la longue hibernation hivernale, et avec elles toutes les frustrations.
Ya pas un homme qui voudrait se dévouer pour faire mon punching-ball, voire plus si affinités ??

20 mars 2006

Ca sent le printemps...

Et oui, aujourd'hui en partant en cours, j'ai eu droit à la première pluie de printemps... Vous savez, celle qui a cette odeur si particulière, comme si la terre se réveillait d'un long sommeil sous les gouttes d'eau...
Ceci est l'annonceur d'une période assez agréable, mais aussi quelque peu déprimante. La période où l'on ne peut plus cacher ses bourrelets sous de multiples pelures de laine et de coton, celle où l'on commence à voir se dévoiler de longues jambes bronzées sous les minijupes de jeunes filles tout autant longues et bronzées , nous faisant culpabiliser 1°/ de ne pas s'être épilée depuis un certain temps, 2°/ de ne pas avoir recours au cabines d'UV seules à même de donner à la peau ce joli hâle, 3°/ que dame nature ne nous ait pas doté d'1m10 de jambes fines, musclées et galbées, 4°/ d'avoir ingurgité autant de raclettes, tartiflettes et autres pendant tout l'hiver.
Et oui, vive le printemps !

Mes hormones recommencent à entrer en ébullition, me faisant haïr ce grand lit froid et vide où je me couche pourtant tous les soirs, en le remplissant de grosses peluches douces qui pendant les périodes semi-comateuses de sommeil font assez bien illusion, même si le réveil derrière est du coup beaucoup plus dur...

Je ne vais pas dire que je hais le printemps, mais merde, un peu d'honnêteté à la fin, reconnaissez que cet étalage de beauté, de bonne humeur, d'amour, de bonheur... est assez frustrant ! On a le droit de ne pas être beau, heureux, de bonne humeur tout le temps !
Le problème c'est que aujourd'hui, dans une société guidée par cette dictature du bonheur, faire la gueule en hiver, ça passe encore, parce que bon il fait froid, il pleut, il neige, il vente, la nuit tombe à 17h... Mais dès que le soleil pointe le bout de son nez et que le thermostat fait meilleure mine, tout le monde se sent obligé de soudain devenir heureux, comme si les problèmes s'effaçaient aussitôt avec l'arrivée du printemps !

Merde à la fin ! Ici sur ce blog, vous pouvez gueuler, râler, être de mauvaise humeur, je ne vous en tiendrai pas rigueur.

15 mars 2006

tu n'en re-veux ? Ben yen re-n'a !

Et oui, toi ô naïf lecteur plus ou moins assidu de ce blog, tu pensais que ce serait assez pour aujourd'hui, et que mon inspiration ne serait pas suffisante pour remplir un 2e blog... que nenni ! (c'est pas le cheval qui n'hennit ??!!! HAHAHA, elle me fera toujours rire celle-là !!) Rien ne te sera épargné aujourd'hui? Je vais te faire tomber dans les tréfonds de la culture populaire, dans les méandres de mon imagination tordue, que dis-je !, dans les abysses de mon esprit candide.
En effet, je me rends compte que j'ai encore plein de choses à te dire, à te faire partager. Je dois t'ouvrir les portes battantes double-vitrage (pour mieux insonoriser) de mon coeur. Rien que ça, la maison ne reculera devant aucun sacrifice cher lecteur !

En effet, pour revenir sur ma soirée d'anniversaire, j'ai omis de vous dire que j'avais reçu des CADEAUX !! Yes, je vous jure ! Moi non plus je ne m'y attendais pas, mais que veux-tu certaines âmes charitables ont eu pitié de moi. Donc, j'ai reçu le coffret de la Saison 1 d'Urgences en DVD ! Wouhou youpiiiiii ! Je vais pouvoir baver tranquillement devant le sex appeal du Dr Green ! Vous me direz, pourquoi Urgences ? Et bien cela est lié à une nouvelle petite anecdote que je m'en vais vous conter pas plus tard que tout de suite maintenant incessament sous peu. Il était une fois, une Chachou en cours magistral de sociologie politique, avec ce cher Jean-Yves (Dormagen) et sa voix tellement suave. Ce dernier nous parlait de discrimination positive, avec tout le talent et la verve qui le caractérisent. Comme tout bon pédagogue, celui-ci ne manque pas de vouloir illustrer son propos par un exemple bien choisi. Et le voilà qui se met à parler de Urgences.
"Vous savez, dans Urgences, il y avait un chirurgien black, qui se croyait tout le temps le meilleur, d'ailleurs il était persuadé que c'est pour àa qu'il avait été pris. Enfin bon, un jour, il se rend compte que c'est à cause des quotas qu'il a été pris, et pas pour ces compétences. Mais siiiiiii, enfin, vous vous souvenez ! Mais comment il s'appelle déjà ???"
Et là, Chachou, dont le neurone s'était réveillé à la mention de la célèbre série, s'écrie tout d'un coup "Mais c'est le Dr Benton bien sûr !"
Bien sûr, toute la classe de rire et de se foutre de ma gueule. Encore une fois, je passe pour la Candide de service.

Mais bon, je ne m'en formalise pas, car grâce à cette intervention j'ai eu droit à ce super cadeau. Ainsi qu'un super crayon à papier coiffé d'une magnifique grenouille qui louche, ce qui me touche tout autant je dois le dire.

Bon, sinon en vrac.
Je viens de me rendre compte que le fameux inspecteur DERRICK reprenait du service sur les chaines du service public ! Wouhou ! Il va encore y avoir des ravages dans les hospices...
J'ai acheté lors de mon dernier dévalisage de supermarché des fromages blancs aux fruits, "ptit en cas" je crois, faibles en matière grasse. Chose rigolote : ceux à la fraise n'ont que 4,1% de matière grasse, tandis que ceux aux kiwis mangue et ananas en comportent 4,2%. C'est tout bonnement honteux, parce que du coup, si on veut avoir le moins de matière grasse possible, on est obligés de prendre un parfum que l'on n'aime pas forcément. Ah la la, société de consommation, quand tu nous tiens...
J'ai regardé Tintin ce matin. Le dessin animé. J'adorais regarder ça quand j'étais jeune (long soupir). Donc voilà, un ptit retour en enfance, ça fait pas de mal.
Au niveau de mes recherches de stage en Pologne, ça avance bien. J'ai eu la confirmation du cabinet EB consulting de Wroclaw du fait que je bosserai pour eux l'année prochaine. J'attends de rencontrer à Paris le membre de la Lukas Bank, et là je pourrais enfin dire OUF !

Bon voilà, je crois que c'est tout pour aujourd'hui... Je ne voudrais pas que vous me fassiez une indigestion de Petit Nuage ! ;-)

Etre une femme libérée...

Vendredi, comme certains le savent peut-être (pour ceux qui ne le savaient pas, c'est pas grave je ne dis pas ça pour qu'on pense absolument à me le souhaiter), j'ai pris une année de plus. Me voilà donc avec une 2e dizaine tout juste entamée. Comme dirait mon cher frère, bientôt la crise de la quarantaine. Bon, Alice (Krutilova) étant née le même jour que moi, nous avons décidé, entre marginaux non-participants au Mini Crit', de fêter dignement ces évènements.
Donc vendredi soir, après avoir accueilli Flora et lui faire une courte visite de Dijon, nous voici à l'appart' d'Alice et Olga. Avec des provisions, parce que bon il faut bien penser à hydrater la troupe que nous formions, Alice, Olga, Chloé, Kate, Monika, Flora et moi. Olga nous avait fait la cuisine, à savoir des knedliki, en accompagnement d'une poule entière (ce détail est important pour la suite) agrémentée d'une super sauce poivrons et crème fraîche. Bon, après un apéro et une mise en bouche forcée constituée de carottes râpées (que j'ai ENTIEREMENT mangée, et ce de mon plein gré, hein Kate ?!!), nous voici face à cette superbe poule.
Comme vous vous en doutez, n'étant pas des femmes de Cro-Magnon, il nous a bien fallu découper cette poule. Ce qui fut en fait un épisode relativement marrant. Vous imaginez, 7 jeunes femmes face à une poule ? Face à face où la mort de l'une ou l'autre des 2 parties est la seule issue possible. Courageusement, et même héroïquement, c'est Flora qui a ouvert le combat en s'attaquant à l'aile droite. Flora = 1 ; Poule = 0. L'épisode ayant pris un certain nombre de minutes, Kate a du prendre le relai. Sachant que je tenait le plat afin qu'il ne s'échappe pas par couardise (ce qui est compréhensible car 7 femmes affamées armées de couteaux et de fourchettes ont vraiment l'air dangereux...), une autre ayant planté fermement une fourchette dans la bête amputée (car une bête blessée est toujours plus dangereuse, instinct de survie oblige), les 7 étant bien sûr disposées en cercle autour de l'animal afin de prodiguer encouragements et conseils tactiques sur la meilleure façon de dépecer la poule. Bref, ce combat s'est donc soldé au bout d'une bonne demie-heure de combats acharnés et sans merci par une victoire éclatante des filles.
Haha, encore une victoire du féminisme ! Nous sommes des femmes INDEPENDANTES, qui n'ont même pas besoin d'un homme pour venir à bout d'une poule extrêmement corriace et vindicative ! YES !
Bon, c'est sûr, les Knedliki étaient froids. Mais nous mangeâmes tout de même de bon appétit, savourant notre victoire écrasante sur la poule et sur le machisme...

08 mars 2006

Mon Loulou


J'ai eu tout récemment des nouvelles de quelqu'un qui compte beaucoup pour moi. En fait cela faisait un certain temps que tous mes appels vers lui restaient sans réponse, et je commençais sérieusement à m'inquiéter, à me faire les pires scénarios dans ma tête... Et puis là, je reçois consécutivement 2 mails. Sans m'y attendre. Des nouvelles pas très joyeuses, mais des nouvelles quand même, qui me permettent de respirer un peu.
Je l'ai rencontré il y a à peine plus d'un an, et je ne sais pas pourquoi le dialogue est passé relativement vite entre nous. Je le considère depuis comme un ami, et j'espère que lui aussi... Pourtant notre "relation" a connu des hauts et des bas depuis. Et la distance n'arrange rien. Néanmoins, je repense à tous les moments que l'on a passé ensemble, les bons et les moins bons, et ça me fait quelque chose. Un sourire, un pincement au coeur. Pour lui j'ai fait parfois des choses stupides ou pas très raisonnables. Et je ne regrette rien. S'il me le demandait, je ferais n'importe quoi pour lui. D'aucuns diront que je m'attache trop vite, que je risque de me faire du mal. Mais je ne sais pas, dans toute relation d'amour -qu'elle soit amicale ou "conjugale"- j'ai du mal à faire les choses à moitié. Je suis passionnée et je donne beaucoup, tout ce que je peux. Quitte à y laisser des plumes. Mais je ne pense pas avoir tellement d'amis, et donc ceux que j'ai méritent toute mon attention.
Certes je suis déçue, car bien souvent je suis prête à donner beaucoup plus qu'on ne me le demande, et j'attends déséspérément ces petites preuves, ces requêtes qui disent implicitement "Tu comptes pour moi, et c'est pour cela que je te demande cela à toi en particulier, et à personne d'autre".
Dans ce cas particulier, je pense que si mon Loulou savait à quel point je m'inquiète pour lui et tout ce que je serais capable de faire pour lui, il aurait pitié de moi. Mais je ne lui demande pas ça à la rigueur. Il est comme il est, et c'est comme ça que je l'aime. Néanmoins, je veux que tu saches que je suis et serais toujours là pour toi, malgré la distance et le peu d'opportunités de nous voir.
Je te l'ai déjà dit, j'ai l'impression de te comprendre et de savoir ce que tu ressens sans même que tu me le dises. Ca tombe bien car tu ne me le dis pas la plupart du temps. Certes je peux alors me tromper... mais ce n'est vraiment pas une preuve de mauvaise volonté de ma part. Je me sens tellement proche de toi que ça en devient douloureux, comme si on était relié par télépathie. Mais je suis impuissante à te soulager, et ça ça me bouffe. Vraiment. Je me trouve tellement...conne, nulle, déplacée, chiante. Etouffante, car étouffée par cet amour que je ne peux pas ou sais pas te donner. Je sais c'est limite pathétique ce que je dis là, mais vraiment c'est ce que je ressens. Tu es comme mon grand frère, tu me prends dans tes bras quand j'en ai besoin. On a passé des heures et des heures sur MSN ou au téléphone, à raconter des trucs stupides ou parfois moins stupides. Des trucs que je ne dis qu'à toi. Car tu me ressembles en certains points.

J'ai de temps en temps envie de te dire des trucs blessants, pour crever cette putain de carapace de merde que tu t'es faite, pour que tu montres enfin tes émotions. Mais je n'en suis pas capable. Trop peur de te perdre. Je ne sais pas si tu es conscient de ça...

Enfin bon voilà, le reste ne concerne que nous, et je ne pense pas que tu apprécierais que je m'apesantisse sur toi. Mais voilà, j'avais envie de crier sur les toits que je suis vraiment heureuse de te compter parmi mes amis. Et j'espère un jour obtenir de ta part ce grade de confiance. Alors fais attention à toi s'il-te-plait, car je tiens à toi.

P.S : tu remarqueras que j'ai choisi une photo où on ne voit pas ton charmant visage...
P.S 2 : je précise que l'ordre des personnes dont je parle ne traduit pas la moindre hiérarchie de préférence, mais plutôt la chronologie des évènements de ma vie... vous passerez vous aussi à la postérité blogistique, ne vous inquiétez pas !

Je bais(s)e...

Bon je sais pour le titre, c'est pas de moi mais d'un certain Pierre Desproges... Belle accroche pour dire que j'ai un ptit coup de mou là. Après avoir attendu avec impatience des commentaires sur mon précédent post -presque en vain d'ailleurs- je me décide à réécrire.
Non pas que j'ai eu une vie palpitante ces derniers temps, mais c'est juste que j'ai remarqué quelques trucs marrants. Vous savez, ces petites observations auxquelles on ne fait pas forcément attention, et qu'on peut trouver stupides au premier abord, mais pour lesquelles au final quand on y songe un peu, on se dit "Ah ouais c'est vrai c'est pas si con que ça en fait..".
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais c'est toujours quand on a des trucs urgents et chiants pour lesquels on n'est pas forcément motivés que l'on se trouve une âme de femme de ménage... Exemple tout bête : là actuellement, je devrais être en train d'écrire à Karen Frattini pour lui faire un compte-rendu de mes recherches de stage pour la Pologne l'année prochaine, je devrais relancer le DRH de la Lukas Bank pour ce même stage, et je devrais aussi me décider à ENFIN trier et ranger mes cours du 1er semestre... et je me suis rendue compte que je n'avais pas fait la vaisselle. Et qu'il faurait que je lance une machine. Bizarre non ?!! De même, cela m'arrive assez régulièrement le dimanche, quand je dois finir un exposé ou une fiche, de me rendre compte que mon appart est crade et de me lancer dans un grand ménage de printemps : faire la poussière, passer l'aspirateur, la serpillère (parfois 2 fois de suite même... j'adore passer l'aspirateur !) récurer les éviers et les toilettes... Je ne sais pas, je crois que ça me déculpabilise. Je me dis "Ouais OK tu n'as pas bossé, mais au moins tu as fait quelquechose d'utile !". Et ça occupe les mains, ça détend, ça enlève la pression... Peut-être aussi est-ce plus agréable de bosser dans un environnement propre ?!!
Enfin bref, donc voilà ma vaisselle faite, ma machine lancée. Une pause sur ce blog -quand même, je n'allais pas laisser ce public si demandeur en plan, tout seul perdu devant son écran à cliquer désespérément sur "Refresh" en espérant qu'un nouveau post apparaitra comme par magie pour le tirer de sa déprimante monotonie...Et puis j'ai allumé la télé. Coup de bol, je tombe sur une série allemande. Vous savez, le genre de série avec des pompiers en hélicoptère... J'ai l'impression que toutes les séries allemandes -à part Derrick- racontent l'histoire de brigades de pompier en hélicoptère... Mais là en plus, je tombe dès le début sur une perle du genre. Un môme tombe malencontreusement de la fenêtre du X-ième étage de son immeuble. Un passant voit la scène, un vieux, et appelle les pompiers de son portable - oui, les seniors allemands sont beaucoup plus "hi-tech" que les seniors français-... Je vous fais le dialogue :
- "Allo les pompiers ?" (Non connard, c'est la boucherie Sanzot ! Un bizou à ceux qui trouvent la référence culturelle...)
- "Oui ?"
- "C'est pour un enfant !"
- "OK, on arrive tout de suite !"

Alors là moi je dis, ils sont vraiment balèzes les pompiers Allemands. Ils ne savent pas où ça se passe ni d'ailleurs ce qui s'est passé, mais quand même quoi, ils rappliquent sur le champ. Vraiment là je suis béate d'admiration....
Et ça arrive très fréquemment si vous faites attention. Dans plein de séries à la con, il y a toujours un détail qui te fais dire que soit le film se passe dans le monde de Oui-Oui, soit les scénaristes ne sont pas des êtres humains vivant sur la même planète que nous... Au hit parade des détails surréalistes donc, le fameux coup de fil aux pompiers ou à la police, où on ne précise jamais l'endroit ni les conditions du drame, mais où la maréchaussée rapplique quand même dare-dare. Essayez donc de faire ça dans la vraie vie.... On a aussi les moments où les personnages descendent de voiture ou partent de chez eux : combien ferment à clé leur bagnole ou la porte de leur maison ? Et ça, c'est quand ils ont FERME seulement la porte en question... C'est pareil là, dans le vrai monde, tu te fais piquer ta bagnole ou cambrioler ta maison si tu fais ça...
Bon il y en a sûrement plein d'autres, mais je trouve ça assez marrant comme détails...

C'est vrai, je suis bon public. Mais j'aime bien avoir ce regard d'observateur amusé... ça rend la vie moins pénible, sur mon Petit Nuage...