08 mars 2006

Mon Loulou


J'ai eu tout récemment des nouvelles de quelqu'un qui compte beaucoup pour moi. En fait cela faisait un certain temps que tous mes appels vers lui restaient sans réponse, et je commençais sérieusement à m'inquiéter, à me faire les pires scénarios dans ma tête... Et puis là, je reçois consécutivement 2 mails. Sans m'y attendre. Des nouvelles pas très joyeuses, mais des nouvelles quand même, qui me permettent de respirer un peu.
Je l'ai rencontré il y a à peine plus d'un an, et je ne sais pas pourquoi le dialogue est passé relativement vite entre nous. Je le considère depuis comme un ami, et j'espère que lui aussi... Pourtant notre "relation" a connu des hauts et des bas depuis. Et la distance n'arrange rien. Néanmoins, je repense à tous les moments que l'on a passé ensemble, les bons et les moins bons, et ça me fait quelque chose. Un sourire, un pincement au coeur. Pour lui j'ai fait parfois des choses stupides ou pas très raisonnables. Et je ne regrette rien. S'il me le demandait, je ferais n'importe quoi pour lui. D'aucuns diront que je m'attache trop vite, que je risque de me faire du mal. Mais je ne sais pas, dans toute relation d'amour -qu'elle soit amicale ou "conjugale"- j'ai du mal à faire les choses à moitié. Je suis passionnée et je donne beaucoup, tout ce que je peux. Quitte à y laisser des plumes. Mais je ne pense pas avoir tellement d'amis, et donc ceux que j'ai méritent toute mon attention.
Certes je suis déçue, car bien souvent je suis prête à donner beaucoup plus qu'on ne me le demande, et j'attends déséspérément ces petites preuves, ces requêtes qui disent implicitement "Tu comptes pour moi, et c'est pour cela que je te demande cela à toi en particulier, et à personne d'autre".
Dans ce cas particulier, je pense que si mon Loulou savait à quel point je m'inquiète pour lui et tout ce que je serais capable de faire pour lui, il aurait pitié de moi. Mais je ne lui demande pas ça à la rigueur. Il est comme il est, et c'est comme ça que je l'aime. Néanmoins, je veux que tu saches que je suis et serais toujours là pour toi, malgré la distance et le peu d'opportunités de nous voir.
Je te l'ai déjà dit, j'ai l'impression de te comprendre et de savoir ce que tu ressens sans même que tu me le dises. Ca tombe bien car tu ne me le dis pas la plupart du temps. Certes je peux alors me tromper... mais ce n'est vraiment pas une preuve de mauvaise volonté de ma part. Je me sens tellement proche de toi que ça en devient douloureux, comme si on était relié par télépathie. Mais je suis impuissante à te soulager, et ça ça me bouffe. Vraiment. Je me trouve tellement...conne, nulle, déplacée, chiante. Etouffante, car étouffée par cet amour que je ne peux pas ou sais pas te donner. Je sais c'est limite pathétique ce que je dis là, mais vraiment c'est ce que je ressens. Tu es comme mon grand frère, tu me prends dans tes bras quand j'en ai besoin. On a passé des heures et des heures sur MSN ou au téléphone, à raconter des trucs stupides ou parfois moins stupides. Des trucs que je ne dis qu'à toi. Car tu me ressembles en certains points.

J'ai de temps en temps envie de te dire des trucs blessants, pour crever cette putain de carapace de merde que tu t'es faite, pour que tu montres enfin tes émotions. Mais je n'en suis pas capable. Trop peur de te perdre. Je ne sais pas si tu es conscient de ça...

Enfin bon voilà, le reste ne concerne que nous, et je ne pense pas que tu apprécierais que je m'apesantisse sur toi. Mais voilà, j'avais envie de crier sur les toits que je suis vraiment heureuse de te compter parmi mes amis. Et j'espère un jour obtenir de ta part ce grade de confiance. Alors fais attention à toi s'il-te-plait, car je tiens à toi.

P.S : tu remarqueras que j'ai choisi une photo où on ne voit pas ton charmant visage...
P.S 2 : je précise que l'ordre des personnes dont je parle ne traduit pas la moindre hiérarchie de préférence, mais plutôt la chronologie des évènements de ma vie... vous passerez vous aussi à la postérité blogistique, ne vous inquiétez pas !

6 commentaires:

Admin a dit…

Je n'ai jamais compris pourquoi Jacques Brel est alle jusqu'a chanter "laisse moi devenir l'ombre de ton ombre, l'ombre de ta main, l'ombre de ton chien"

Elle est pas revenue pour autant, et il en a pas ete plus heureux. Etre asservi aux gens, c'est le pire qui puisse arriver.

Chachou a dit…

Les sentiments, ça se commande pas... La preuve : Olga t'aime. C'est pour dire à quel point c'est irrationnel ;-)

Admin a dit…

Joyeux anniversaire!

Je voulais pas te le souhaiter, gnark, mais les sentiments, ça se commande pas.

Anonyme a dit…

Zut ! Quelqu'un m'a devancé pour te souhaiter un bon anniversaire sur ton blog. Enfin, ce qui me rassure c'est que devais sans doute être le premier à te l'avoir souhaité sur ton portable.
Je t'aime ma chouchou, et surtout, prendre garde à la crise de la quarantaine, c'est ça qui t'attend maintenant.

Chachou a dit…

Merciiiiiiiiiii beaucoup pour ces messages de soutien ! Tout don sera utile pour subventionner l'achat d'un déambulateur ou d'un anus artificiel...

Admin a dit…

Non, tu chieras par le nez, comme tout le monde.