30 mai 2006

Du petit rituel du matin...

Ce matin, je n'ai pas eu le temps de faire mon petit rituel. Enfin, soyons honnêtes, je n'ai pas PRIS le temps de procéder à ce rituel. J'avais pourtant mis mon réveil à 8h, pour mon premier cours commençant à 10h, afin d'avoir le temps. Mais quand celui-ci a sonné, je ne sais pas, flémingite aigüe, j'ai préféré rester dans mon lit, allez quoi, encore 10 petites minutes, et promis à la prochaine sonnerie du réveil, je sors du lit... Et bon, vous savez comment c'est, exactement quand on lit un bon bouquin, que l'on sait que l'on ferait mieux de dormir un peu car l'on est fatigué, on se dit "à la fin du chapitre, j'arrête" et puis finalement, on ne peut s'empêcher d'entamer le chapitre suivant. Et bien là, pareil, j'ai laissé mon réveil sonner jusqu'à 9h, je soupçonne même que je me suis rendormie à un moment, car je n'ai pas entendu les 6 sonneries... Enfin bref, je n'ai pas eu mon petit rituel, ce qui fait que je ne suis pas totalement réveillée, et pour suivre 4h de cours inintéressant en anglais, prodigués par une française, vous admettrez que ça n'aide pas.

Là, je sens la question venir : mais qu'est-ce donc que ce petit rituel ?

Pour y répondre, il faut que je resitue le contexte, qui vous permettra de mieux saisir l'importance capitale de ce rituel dans le bon déroulement de mes journées.
Comme certains le savent, j'ai quelques problèmes de sommeil, qui vont de l'impossibilité à s'endormir jusqu'à, évidemment, l'impossibilité de se réveiller, en passant par une qualité de sommeil plutôt bof, dûe aux nombreux cauchemards et rêves angoisssants qui peuplent mon sommeil. Compte tenu du fait que j'ai besoin de 9h de dodo quotidien pour être au mieux de ma forme, que la moyenne de mes heures de sommeil quotidiennes s'élevait à 6h à peu près, vous vous doutez bien qu'une solution radicale s'imposait.
En conséquence, je me suis auto-foutue des coups de pieds dans le cul, et ai pris mon sommeil en main. Je me force à me mettre au pieu au plus tard à 23h30, et à lire -avec délices j'avoue- quelques pages de divers romans, en ce moment les polars géniaux d'Henning Mankell, ce qui m'aide à rejoindre naturellement les bras de Morphée. Conséquence qui découle de cette bonne résolution : je ne travaille plus le soir après 23h. Il me faut donc rattraper ce retard d'heures de travail. Ce qui fait que je me lève plus tôt. Mais comme je m'endors plus tôt, ya pas de problème du coup. Sauf que, quand même, vous le reconnaîtrez, bosser dès le lever, c'est pas très facile, le cerveau étant encore relativement embrumé - où suis-je ? où vais-je ? pourquoi mon nounours est à l'opposé de ma chambre ? -, et la motivation inexistante. D'où -suspense insoutenable, roulement de tambour...- le RITUEL DU MATIN !!

Je sais je tourne autour du pot, mais là j'y arrive pour de vrai. Donc le matin, je mets mon réveil environ 2h à 2h30 avant mon 1er cours de la journée (sauf quand je commence à 8h30 hein, faut pas déconner non plus !). Je me lève au maximum après la 2e sonnerie de mon réveil (applaudissements s'il-vous-plaît !). Je vais faire chauffer de l'eau dans ma petite casserole, et verse une bonne dose de bon café, commerce équitable si possible, dans mon petit bodum. Bon il arrive que la vaisselle n'ait pas été faite, auquel cas j'ai même le courage de faire la vaisselle dès le réveil (enfin le strict minimum), pour avoir mon bon grand café du matin. Une fois l'eau bouillue, je verse tout ça dans mon bodum, mélange bien et laisse infuser et refroidir. En attendant de pouvoir boire ce café revigorant, je me verse un grand verre de jus de fruits, retourne dans mon lit, allume mon ordinateur, me connecte à MSN où j'ai la joie de voir que je suis la seule courageuse à être en ligne et réveillée, et avec plus ou moins de rapidité, je commence à bosser, à lire mes mails... en sirotant mon jus de fruits. Au bout de 15 minutes environ, le café est assez infusé et à température idéale pour être bu. J'ouvre alors en grand mes volets et mes fenêtres, pour laisser l'air frais et parfumé grâce à la rosée du matin qui fait s'exhaler les parfums de fleurs justes écloses. Comme je me caille un peu les miches, je retourne vite fait sous ma couette, avec mon grand mug de café, l'ordinateur sur les cuisses, le mug dans la main gauche, la clope dans la main droite, et je savoure le moment.

Une fois ce café avalé, en général mon travail est fini, il est temps d'aller me doucher et m'habiller, et d'arriver ainsi fraîche et dispose, réveillée et de bonne humeur, à Sciences Po.

Donc voilà, tout ça pour dire que ce matin, je n'ai pas eu mon petit rituel, j'ai du avaler mon café en vitesse, et je regrette ma paresse matinale. Enfin en même temps, quand-est-ce que je vais les rattraper, moi, mes heures de sommeil ?

Alors surtout, profitez bien, vous aussi, de votre petit rituel matinal, et ne laissez pas la flemme vous priver de ce petit bonheur.

28 mai 2006

Chachou is not dead !!

Et non, je ne suis pas morte, mon blog non plus, et donc devant la demande pressante d'une de mes plus fidèles lectrices, je m'en vais vous conter ce qui s'est passé dans ma vie ces derniers jours.

Comme vous le savez, nous avons été gratifiés grâce au hasard de notre super calendrier 2006, d'un long week-end. Ne pouvant pas aller rejoindre ma Tribu pour ce week-end, eh bien ma Tribu -enfin la plus petite part de la Tribu, en taille bien sûr- est venue à moi, et plus précisément ma Môman et mon ptit morveux de frère. Evènement annonciateur d'une débauche de restos, de fous rires gras et de langue-de-putage. Eh bien jackpot, ce week-end a rempli, et même surpassé, mes attentes.

Tout commence jeudi midi, quand, à peine débarqués, mes 2 nains préférés m'amènent au resto -ptite trattoria italienne- où l'on commence en beauté ce week-end. Je ne vais pas vous faire la liste des thèmes abordés tout au long de ce repas, ce serait trop long et en plus ça ne vous regarde pas, mais en tout cas on a bien bu et bien mangé. Puis ciné, "Comme t'y es belle", film devant lequel j'avais pleuré, et que je voulais faire voir à mes nains, qui eux aussi aiment bien chialer devant des films qui parlent d'amour. Un film qui n'est pas une oeuvre d'art, mais qui est juste, avec des relations compliquées comme dans la vie de tous les jours, comme dans nos petites vies à nous quoi. L'histoire de 4 filles, dont 3 soeurs, dans une famille juive, et qui se retrouve confrontées, de manière différente, à l'amour. Entre la ptite jeune amoureuse d'un jeune con qui la regarde à peine. La femme mariée et maman poule qui se rend compte, en tombant amoureuse d'un autre, qu'en fait elle n'a jamais été heureuse dans son couple, et qui doit avoir le courage de saisir ce bonheur. La femme divorcée qui se persuade qu'elle ne veut plus d'histoire d'amour, et se perd dans des histoires d'une nuit en refusant l'intimité et la complicité. Et la femme qui n'arrive toujours pas à oublier un mec qui la traite comme une pute, jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle n'est pas qu'une paire de nichons, mais qu'elle est une femme et une mère. Et tout ça se finit bien en plus.
Bref, après ce ptit moment de bonheur, en pièces et pas en lingot, on se ballade un peu dans Dijon, on se pose à une terrasse, on discute. On passe aussi faire un peu de shopping à H&M pour mon ptit frère. Et je me rends compte à quel point il a grandit quand il essaie une chemise, et que je vois que celle-ci souligne ses pectoraux... je vous jure que sur le coup j'ai failli chialer ! Mon tout petit frère, mon bébé, cette grosse boule aux yeux bridés qui rigolait tout le temps quand il était bébé, est devenu un petit homme super canon ! Mais merde, pourquoi est-ce qu'il faut que les mômes grandissent comme ça ? J'ai pris 20 ans d'un coup, vraiment. Nostalgie et fierté mêlées, car même si c'est pas de mon ventre que mon frère est sorti, ben on a quand même partagé plein de choses, et je me rends compte qu'en plus d'être intelligent et marrant et sensible, il est BEAU, et que je vais bientôt devoir m'habituer à voir des ptites pouffiasses débarquer à la maison... C'est la vie...
En attendant, mon frère ne se nourrissant pas que de belles paroles, il était temps de retourner manger quand même, avant d'aller au cinéma (encore !). On largue mon frère pour X-men 3, tandis que ma Môman et moi allons voir Volver. Avec une Penelope Cruz vraiment splendide, qui respire la féminité et dégage une force incroyable. Encore un beau films de femmes, fortes, mais qui portent des fêlures qui un jour où l'autre finissent par réapparaître. On se demande tout au long du film où est-ce qu'Almodovar veut bien nous emmener, jusqu'à la fin, où tout s'éclaire. Un film juste, qui arrive à ne pas sombrer dans le pathos, en arrivant à faire sourire même sur des thèmes graves.
Bref, après cette journée de ciné, de restos et de discussions, il est quand même temps de dormir.

On se retrouve le lendemain à Sciences Po, pour le cours de Bodineau. Puis nous partons ensuite à la découverte de la Bourgogne profonde. Direction : le château de la Rochepot, en passant par la route des grands vins : Beaune, Nuits St Georges, Marsannay.... Des petites routes d'où l'on peut observer les côteaux plantés de vignes. Vraiment un bonheur pour les yeux. Avec Supertramp à fond dans la bagnole, comme quand j'étais petite... Bref, on arrive au château -et même sans carte routière très détaillée et sans mec, eh ben on s'est même pas perdus, na !-, on visite ce petit bijou planté dans un écrin de verdure. Vraiment un petit château très sympa, avec ses toits de tuiles de couleurs vernies, son architecture biscornue, son ambiance intimiste. Après une bonne heure de visite, petit pow-wow pour savoir où est-ce qu'on pourrait bien aller. Trop tôt pour rentrer à Dijon, trop tard pour d'autres visites de châteaux... On opte donc pour un joli petit village qui se situe à côté de Pouilly en Auxois : Châteauneuf. Le genre de village dont la visite se mérite, vu qu'il n'est pas vraiment indiqué, et qu'en plus la route qui y mène est franchement sinueuse et grimpe sec. Mais on y arrive quand même. Juste à temps pour observer plein de Japonais, plantés à certains points stratégiques du village, comme des nains de jardins, avec une planche à dessin sur les genoux, tous en train de dessiner. Qui au crayon, qui à la plume. Avec plus ou moins de talents d'ailleurs. C'est là que l'on se dit que vraiment, on n'est plus chez nous nulle part, et que l'invasion niponne a commencé, et qu'elle n'est pas prête de se finir, puisqu'ils ont même conquis ce village du trou du cul de la Bourgogne !
Enfin bon, après avoir langue-de-puter sévèrement sur tous ces gniaques, on repart, à la quête d'une station service. Ce qui n'est pas une petite chose quand même. Un choix cornélien s'impose à nous : Shopi de Créancey ou Atac de Pouilly en Auxois ? Bon après quelques errements et moments de doute, on arrive à remplir notre réservoir -45€ pile !- et à coups d'accélérateur et de blagues dignes de Roucas, on arrive finalement à Dijon, avec le ventre qui gargouille. Un passage par "le Petit Roi de la Lune" s'impose, avec au menu camembert frit, entrecôte au St Marcellin. Un pur régal 100% pas diététique, mais on s'en branle, quand ya de la gêne, ya pas de plaisir. Sylvain en profite pour nous dépeindre tous les cas sociaux masculins de sa classe, ce qui nous vaut facilement une bonne heure de fou rire en cumulé. Un grand moment, vraiment.

Après une telle journée, pas difficile de dormir du sommeil du juste.
Et rebelote le lendemain, samedi. Encore resto, un truc tout nouveau rue des Godrans, un resto sur le thème de la patate. Déco super sympa, cuisine bonne mais pas extraordinaire. Mais surtout, un serveur haut en couleur, qui a le bon goût de porter son jean ras du cul, ce qui nous laisse le plaisir d'entrevoir largement sa raie à chaque fois qu'il se baisse. Sachant que ce serveur n'est, en plus, pas dénué de parole, ce qui s'avère relativement marrant compte tenu de son degré de beaufitude. Après une remarque du meilleur goût sur le fait de fumer après l'amour, on se dirige encore vers le cinéma, pour aller voir le super film québécois C.R.A.Z.Y. Complètement bien, complètement marrant, complètement québécois, complètement drôle sans être jamais gras ni caricatural. Encore un film que je conseille à tous !

Enfin bon, après ça, l'heure du départ avait sonné, et ma demie-Tribu est donc repartie vers les cieux tourangeaux, non sans avoir au préalable fait le plein de Toblérone, car comme dirait ma mère, "la route passe plus vite comme ça". Certes, enfin la gourmandise n'a pas besoin de justification non plus hein !

Et donc me revoilà toute seule. Seule, mais j'ai fait le plein de bonheur pendant ces 2 jours et demie. Quelques heures qui font comprendre que faire partie de cette Tribu, ben c'est quand même vachement bien.
Je vous aime ...

22 mai 2006

"Buvons rien que pour boire"...

Bon je sais là ya de la référence culturelle autre que les téléfilms allemands (pour une fois...).
J'avoue, j'admets, que vendredi soir, à la soirée BDE, j'ai bu rien que pour boire. Mais des fois, franchement, ça fait du bien. Le tout est de trouver le moment où l'on sent que l'on va vraiment être bourré, et d'éventuellement se faire vomir si ce moment est légèrement dépassé. Afin d'éviter les désagréments du lendemain, genre amnésie et gueule de bois. Ceci est un conseil que j'adresse à certains membres de la gente masculine, qui hélas, ne savent pas s'arrêter à temps, et deviennent franchement, mais alors franchement lourds...
Alors buvons rien que pour boire, certes... mais sachons nous arrêter à temps !

P.S : copyright Manu Larcenent, of course...

20 mai 2006

Rions un peu en attendant la mort...

C'est vrai quoi, quitte à mourir un jour, autant avoir eu une vie où l'on s'est bien marrés. Suivant ce précepte empreint d'une grande sagesse, je m'en vais vous conter toutes les petites choses qui m'ont fait rigoler intérieurement hier, en espérant que vous aussi vous profitez de ces ptits moments marrants quand ils se présentent.

Donc, j'étais dans le bus, je revenais de la BU. Je réussis miraculeusement à trouver une place assise. Derrière moi se trouvait une étudiante, normale, rien de particulier. Le bus démarre pour aller vers le centre-ville, quand j'entends une voix de pouffe, légèrement niaise, s'élever dans mon dos. C'était la Djeun'z qui téléphonait. Jusque là, rien que de très banal. Mais laissez-moi vous résumer le contenu de la conversation. Apparemment, la Djeun'z venait d'être reçue à un examen, et avait décidé d'appeler tout son répertoire pour les informer de la nouvelle :

"Oué, c'est moi. [ ça c'est très très perspicace et efficace comme moyen de se présenter !] J'ai été reçue ! Chuis trop crok ! [ je suppose que ce mot inconnu du Petit Robert signifie qu'elle est très heureuse d'avoir été reçue] Oué, grave. Oué. Oué, chuis dans le bus [ et tu lui passes le bonjour de ma part !]. Grave. Oué. A tout de suite. Kiss. Oué. Biz !"

Et donc voilà, la Djeun'z a répété l'opération jusqu'à ce qu'elle descende, un arrêt avant moi, c'est à dire environ 5 appels, dont le contenu ne variait que très peu du modèle que je viens de vous donner. Au moins, j'aurais appris un mot du parler-Djeun'z : être "crok". Ce qui prouve que je vieillis quand même, puisque je ne comprends même plus une fille qui a approximativement le même âge que moi... enfin bon, toujours est-il que ça m'a bien fait rigoler.

Autre petite chose amusante : à un carrefour, je vois se ramener une vieille Fiat Panda rose...affublée d'un magnifique pare-buffle ! Alors bon, je ne vois vraiment pas l'utilité esthétique de la chose ; en revanche, ça peut être utile pour pouvoir écarter des passages piétons les vieux ou les arabes qui auraient eu la mauvaise idée de s'y attarder, gnek gnek gnek ...

Enfin, autre chose complètement drôle : en rentrant hier soir - enfin ce matin- de la soirée Sciences Po, j'ai vu un chat... traverser sur le passage piéton ! Véridique ! En même temps, ça valait pas trop le coup, puisque le feu était rouge pour lui. Je l'ai toujours dit, les chats, c'est rien que des branleurs...


N'hésitez pas, si vous aussi vous avez vécu des choses aussi palpitantes et burlesques, faites-en profiter les autres !

17 mai 2006

Observons les effets de Sciences Po sur la Chachou

Aujourd'hui, je vous propose de mener une étude scientifique très sérieuse et du plus grand intérêt. Non, il ne s'agit pas d'un vaccin contre le SIDA ou d'un remède universel contre tous les cancers. Non, je vous propose de vous pencher sur un cas très particulier et qui apparemment vous intéresse tous -puisque vous traînez plus ou moins mollement sur ce blog- j'ai nommé : la CHACHOU.
En effet, nous nous demandons tous ce qui advient de la Chachou lorsqu'elle change d'environnement. Chacun a pu se rendre compte que quand on la plongeait dans de l'eau, la Chachou était trempée. Que quand on la plongeait dans l'alcool, la Chachou devenait très joviale. Que quand on la plongeait dans un cours de Mme Le Gloannec ou de M. Kotek, la Chachou s'endormait. Mais que se passe-t-il, en général, quand la Chachou est plongée dans une période intensive de travail ?
Cessons ce suspense insoutenable, et venons en directement aux constatations empiriques.

Concernant les aspects physiques, on peut dire que le travail à Sciences Po laisse des stigmates physiques sur la Chachou. Tout d'abord, si l'on considère la bête dans sa globalité, on peut remarquer que la Chachou grossit. Ou maigrit. Elle fait face à de longues périodes pseudo-anorexiques, où elle se transforme en mammifère purement letophage (pour les incultes et ignares n'ayant pas fait de grec : elle mange que des pommes). Ou bien elle est confrontée à une boulimie compulsive, où elle passe allègrement de généreux plats de pâtes à la préparation frénétique de tartes et quiches diverses, englouties tout aussi rapidement.
Intéressons-nous maintenant aux détails de ses métamorphoses physiques. Lors de périodes de relatif stress, la Chachou fait de l'eczéma. Ou du psoriasis. Ou les deux. Ainsi, ses mains se recouvrent d'eczéma, tandis que le psoriasis, lui, préfèrera se loger en toutes petites plaques indécelables pour l'oeil du non-initié, principalement sur les coudes et les bras. Notons aussi que la peau de la Chachou s'assèche, particulièrement sur les mains, et se craquèle, provoquant moult micro-coupures obligeant la Chachou à s'oindre régulièrement les extrémités de ses membres supérieurs de crème spéciale mains très sèches. Quant à la peau du visage, même si elle reste exempte de tout bouton (oui, la Chachou ne peut quand même pas être monstrueuse de partout), elle est très sujette à des tâches de chaleur, stigmate généralement répandu chez le nouveau-né. Mais comme vous avez pu déjà le constater, la Chachou est un spécimen à lui tout seul, qui ne répond à aucune logique.

Passons maintenant à l'étude comportementale de la Chachou en conditions de stress. Au premier abord, la Chachou peut paraître relativement zen comparée à certains de ses congénères Sciences-popoïens. Elle rit, ne pleure pas, ne fait pas de crise d'hystérie, ne menace pas quiconque lui parle ou la regarde d'une mort atroce. Néanmoins, certains détails trahissent tout de même son stress, à la fois en compagnie de ses camarades, mais aussi lorsqu'on l'observe dans son habitat naturel. En société, la Chachou fait donc des blagues. Mais ses blagues se révèlent en fait être de plus en plus douteuses, voire de mauvais goût, au fur et à mesure que la pression s'ajoute sur ses épaules. Citons à cet égard la fameuse blague lancée à sa voisine lors d'un cours de DSK sur la monnaie :
La Chachou : "Eh, tu l'as vu ?"
La voisine : "Ben... de quoi ?"
La Chachou, hilare : " Mon ECU !!"
La Chachou devient donc une très mauvaise blagueuse, mais elle ne s'arrête pas là. Elle devient aussi très très bon public, et se met à rigoler pour un rien, de manière compulsive, jusqu'aux larmes, et ce sans pouvoir se maîtriser, même sous les regards affligés de ses congénères. Bref, on pourrait dire que la Chachou, en société, se débilise sous l'effet du stress.
Qu'en est-il lorsqu'elle évolue dans son milieu naturel, c'est-à-dire son 30m 2 ?
Le constat est plus nuancé. En effet, lorsqu'elle est chez elle, la Chachou subit une double influence contradictoire : elle alterne périodes d'über-activité tendance fée du logis, et phases de régression infantile et sentimentaliste tendance midinette. Prenons quelques exemples pour illustrer notre propos. La Chachou, quand elle rentre chez elle, n'a généralement pas envie de travailler, et ce malgré la pression et le stress qui l'assaillent de toute part, et lui commandent de se jeter illico presto sur son ordinateur pour potasser l'intégrale de DSK, ou pour faire son exposé 2 semaines en avance plutôt que la veille. Face à cette flemingite plus ou moins aigüe, la Chachou peut avoir 2 comportements totalement différents.
Elle va tout d'abord se dire qu'elle a bien bossé aujourd'hui, et qu'après tout elle a bien le droit à une petite pause, qui lui permettra par la suite d'être plus efficace dans son travail. La zappette, tel un greffon incongru, devient alors le prolongement naturel de la main de la Chachou, et celle-ci se met à explorer frénétiquement le PAF en quête de nourriture infantilisante et sentimentalisante. Cela sera, au choix, des dessins animés (mais des biens, hein, quand même, pas les merdes que l'on soumet aux gamins d'aujourd'hui et plus ou moins adaptées de mangas sans intérêt) ou, dans le meilleur des cas, des téléfilms allemands. En effet, la Chachou adore les téléfilms allemands, qui en général parlent d'amour, mais de manière tellement mignonne que la Chachou se sent l'âme d'une midinette. La Chachou peut, selon le degré de motivation, se contenter de regarder le petit écran affalée sur son lit, ou bien aller jusqu'à prendre son ordinateur sur les genoux, se redresser dans son lit, et regarder le film d'un oeil tandis que l'autre se concentre sur le PC (NDLA : la Chachou est en effet polychronique). Néanmoins, cette théorie se contredit parfois : il arrive en effet à la Chachou de vouloir se divertir intelligemment, auquel cas elle peut parfaitement passer l'après-midi sur la 5e et ingurgiter les documentaires comme un petit Somalien avalerait sa ration de riz. Dans tous les cas, la Chachou reste passive.
Voyons maintenant ce que fait la Chachou lorsqu'elle n'est pas passive. Il paraît tautologique de dire que la Chachou est active. Mais précisons qu'elle ne se borne pas à être juste active : elle devient über-active, une vraie tornade. Cette über-activité a pour principale cible son appartement : la Chachou sent effectivement une envie soudaine, compulsive et incontrôlable de faire le ménage. Elle fait donc sa lessive, l'étend, et la range dès qu'elle est sèche. Elle fait aussi la vaisselle, et ce aussi rapidement qu'elle la salit. Une fois la vaisselle faite, elle récure l'évier. Puis récure la gazinière. Puis les toilettes. Puis change les draps. Range le désordre accumulé sur son bureau. Fait la poussière. Commence à passer l'aspirateur. Et enfin, elle se délecte à passer la serpillère, qui est de loin la tâche ménagère qu'elle préfère. A un tel point qu'elle la passe parfois 2 fois de suite, juste pour le plaisir, et même sous son lit. Une fois apaisée, la Chachou se met dans son lit, afin de contempler et de humer la propreté retrouvée de son habitat. Et elle se dit que certes, elle n'a pas beaucoup (du tout) bossé, mais que quand même, son appart' est hyper propre. Car la Chachou, en tant que mammifère pas très évolué, n'a pas encore trouvé d'autres moyens de se déculpabiliser.

Après cette étude poussée, il est temps pour nous de parvenir à la conclusion de cette étude : la Chachou réagit-elle normalement, c'est-à-dire comme la plupart de ses congénères, lorsqu'elle est plongée dans un milieu de travail tel que Sciences Po ?
A cette question je vous laisse, chers lecteurs, le privilège de répondre.

16 mai 2006

Glandage Glandage...

(Copyright Manu Larcenet)

Bonjour à tous, car oui, une fois n'est pas coutume, je vous écris le matin, qui plus est AU REVEIL. J'entends déjà des cris "Mais que t'arrive-t-il Chachou ! Tu es malade ?" etc etc.
Et bien NON. J''ai juste pris le parti il y a 2 jours de ça de ne plus me coucher après 23h-23h30, afin, quand je n'ai pas cours de polonais à 8h30 (hum...) de pouvoir me réveiller sur les coups de 8h pour regarder ... les DESSINS NANIMES !!
Et ouais, rien de mieux que de relire tranquillement ses cours d'histoire juridique ou de disserter en polonais devant les ZInzins de l'Espace (dessin animé culte, ne serait-ce que parce que le générique est chanté par Iggy Pop) ou Titeuf. Mais là je suis dégoûtée, car en dehors du mercredi, toutes les chaînes arrêtent les dessins nanimés après 8h30, pour passer des émissions "sérieuses". Donc je suis en déficit de dessins nanimés. C'est grave docteur ? Mais non, tu te rattraperas samedi matin.
Enfin, le côté positif, c'est que comme ça j'ai enfin mes 9 heures de sommeil. Bon je me rends compte qu'avec le retard accumulé, je pourrais en fait facilement dormir 12h, mais on ne peut pas non plus demander la Lune.

D'aucuns voudraient que j'aille à confesse devant à la fois ce pêché de paresse et d'infantilisme. A ceux là, je leur réponds qu'à moi il me paraît étonant qu'un terme aussi pieux que "confesse" contienne à la fois "con" et "fesse", et que ça si c'est pas de l'hypocrisie de la part de l'Eglise, je sais pas ce que c'est.
Oui, je suis une glandeuse, une grosse branleuse, je ne me sens pas l'âme d'un génie brillant en général et surtout ce matin, alors que je suis douilletement sous la couette, la fenêtre ouverte pour mieux voir et entendre l'orage. Alors, "ne peste point plus haut que ton cul" comme dit le sage dicton. Ne te fais pas passer pour ce que tu n'es pas, et surtout ne te force pas à faire quelque chose que tu es sûr de ne pouvoir faire, ne te fixe pas des objectifs inatteignables. Et surtout, prends le temps de GLANDER. Alors moi je glande, avec un délicieux sentiment de culpabilité. Je vais aller à la piscine, puis faire acte de présence à la conférence de M. jesépluki pour le cours de cette chère Mme Le Gloannec. Puis je vais retrouver avec délectation Gilbert. Et enfin aller à la gym d'entretien. Je sais, cette description de mon emploi du temps est totalement inutile et ennuyeuse, mais je ne suis pas Balzac bordel ! Si t'es pô content, retourne à ta bibliothèque. Et sinon, comme moi, adhère à la Fédération Internationale des Gros Branleurs ! Tous en coeur, reprenons ce cri d'espoir : NE PESTE POINT PLUS HAUYE QUE TON CUL !

Karoutcho !

13 mai 2006

24h chrono !

Et oui, me voici de retour après une longue période de chômage technique… En effet, mon ordinateur a été victime d’une attaque lâche et virulente de la part d’un virus, qui l’a donc mis HS de dimanche à jeudi. Non content de me priver de mon précieux bébé pendant de nombreux jour, il a aussi monopolisé une bonne partie de mon temps en visites chez le réparateur, un mec d’origine sénégalaise très sympa, avec qui j’ai plus discuté du contexte politique actuel de la France que d’informatique, mais bon… j’ai assisté en live à la désinfiltration de ce virus de mes fichiers, à la traque haletante dans Windows et Program Files… que du bonheur pour une novice en informatique comme moi, pour qui des phrases comme « tu uploades ton driver qui te permettra d’optimiser la mémoire vive de ton programme php » est une insulte suprême.

Sachant qu’en plus de ça, les périodes de temps libre qui me sont d’habitude allouées se sont trouvées encore réduites comme peau de chagrin par notre fameuse Spring School, semaine de séminaires en anglais sur le thème des Frontières de l’Europe organisée par notre cher et bien-aimé Hans-Dieter Klingemann, et qui a rassemblé à Dijon la crème de la crème des chercheurs et professeurs en Comparative European Politics. Tous les jours, essais en anglais à faire à la fois sur les cours et sur les abondantes lectures « obligatoires » qui accompagnaient les cours… histoire de ne pas laisser les étudiants et leurs quelques neurones dans une oisiveté qui risquerait de les amener à pratiquer des activités divertissantes !
Bon, certes, les cours étaient globalement les mêmes que ceux de l’année dernière : Aarebrot, Klingemann, Markowski, Gschwend… néanmoins, Fuchs a été victime d’un malheureux accident qui l’a empêché de venir, mais qui du coup a amené HDK a inviter un professeur Turc qui a –de loin- donné le cours le plus vivant et intéressant de cette Spring School en nous faisant un plaidoyer en faveur de l’entrée de la Turquie dans l’UE, ponctué de « MMmmm’kay » d’un raffinement burlesque tout à fait appréciable. Notons aussi que le cours de Aarebrot était le même, mais qu’il avait ajouté en introduction une carte de l’Europe et de ses frontières depuis l’an 0, toute animée, et qui a réjoui tout l’amphithéâtre, moi la première. Pas aussi bien qu’un téléfilm allemand, mais quand même !

Enfin, cette Spring School ne serait pas la Spring School sans le fameux [ roulement de tambour] MEMOIRE FINAL ! Que j’explique aux non-initiés la règle du jeu : vous tirez au sort un sujet, et en 24h, en groupe de 4, vous devez rédiger un mémoire –enfin plutôt un long article de recherche argumenté- d’une douzaine de pages, en anglais ou en français, sachant que c’est à vous de chercher les documents… Enfin bon, une manière très saine d’occuper sa soirée quoi.
Notre groupe, pour le moins multi-ethnique, se composait de Alice (Tchèque), Monika (Slovaque), Kate (Australienne), et moi. Jeudi, vers 20h30, après 3 heures de débats intenses entre élèves de 1ère et 2e année, où j’ai notamment défendu avec panache la nécessité de faire une pause dans l’élargissement européen, nous voici à tirer notre sujet :

« Some scholars think that the social and cultural conditions play an important role in shaping the political systems. What do they mean ? Argue your thesis with few well-chosen examples”.

Chacun sait que rien ne sert de courir, il faut partir à point. Donc, pendant que nos collègues et compagnons de galère se précipitaient dans la bibliothèque, notre groupe se déplaçait d’un pas décidé vers… le Spar. Ben oui quoi, pour faire des provisions, car rien n’est pire qu’une crise d’hypoglycémie en plein effort intellectuel. Bref, après des pommes, de la salade, des pizzas et oui, je l’avoue, 3 bouteilles de vin (sur l’initiative du clan Slovaco-tchèque, je précise pour les mauvaises langues), nous voici de retour à Sciences Po. Après un passage obligé par la bibliothèque où nous avons ramassé les miettes des ouvrages délaissés par nos collègues, nous installons notre QG en salle Sofia, point névralgique et stratégique car à côté du BDE (ben oui, les pizzas faut bien les faire chauffer au micro-ondes !). Nous nous lançons dans un brainstorming sur le tableau blanc, qui se retrouve rapidement couvert de nos hiéroglyphes, puis nous recherchons désespérément sur Internet des documents, explorons les sommaires des ouvrages… Comme l’esprit ne se nourrit pas seulement de boisson, même si celle-ci a un effet prolifique sur notre réflexion, Alice se charge de réchauffer la tarte provençale.

Nous continuons allègrement notre travail, quand une odeur âcre de fumée commence à atteindre nos narines… le funeste pressentiment se confirme quand nous entendons un cri d’Alice venant du BDE. Nous nous précipitons… pour observer avec perplexité le spectacle du micro-ondes ouvert, laissant échapper une épaisse et malodorante fumée qui forme d’ores et déjà une épaisse nappe de brouillard dans la pièce. Entre rire et asphyxie, nous ouvrons rapidement toutes les issues ouvrables, et nous précipitons à l’extérieur histoire de ne pas totalement suffoquer. La malheureuse victime est extraite du four, brûlée au moins au 5e degré sur 100% de sa surface, et posée dehors, encore fumante. Le micro-ondes se trouve quant à lui totalement tapissé en ses parois intérieures des stigmates de l’affreux incident. Pendant que nous nous laissons aller à un fou rire, nous voyons débouler la direction alarmée par l’odeur qui a envahi tous les étages, en les personnes de Rachel et Macek. Nous leur exposons le malheureux incident du aux talents de fine cuisinière d’Alice et, rassuré, retournent à leurs pénates. Une fois la pièce un minimum débarrassée de son brouillard, nous retournons à notre QG, et continuons notre travail. La cuisson de la pizza se trouve cette fois confiée à Kate, tandis qu’Alice essaie de se rattraper dans la confection d’une salade composée, chose moins risquée. Les estomacs bien remplis, nous essayons cette fois de transférer l’effort vers nos cerveaux, profitant du temps qu’il nous reste avant la fermeture des locaux à minuit. Après une petite visite de Macek et de Ruchet –grand coordinateur de la Spring School- et après que ce dernier nous ait donné cet ultime conseil : « soyez créatives » -dont je soupçonne qu’il ait été motivé par la vue des cadavres de bouteilles de vin et des verres remplis- nous plions nos gaules pour nous installer chez Kate. Tout en buvant nos cafés, nous arrivons peu à peu à la construction d’un plan tenant un minimum la route. Devant les bâillements de plus en plus fréquents et long de l’assistance –normal quoi, il est presque 3h30- nous décidons de nous accorder une petite pause sommeil, et de nous retrouver le lendemain à 9h.

Après un réveil difficile suivant les 4h de sommeil, revoici la fameuse bande en pleine action, à Sciences Po. Quelques lectures supplémentaires, et nous commençons la rédaction du mémoire, en anglais s’il-vous-plait, sous la houlette de Kate. Vers midi, devant la fatigue et le manque de productivité, nous nous accordons une petite pause. Le clan Slovaco-tchèque s’accorde quelques heure de golf, tandis que Kate et moi nous retrouvons, plus motivées que jamais et déterminées à venir à bout de ce mémoire. Et en effet, à 16h, il ne nous reste plus que l’introduction et la conclusion à rédiger. Alice et Monika nous retrouvent donc pour le meilleur moment. Après une lecture collective au terme de laquelle chacune donne son accord sur la rédaction définitive du corps de l’ouvrage, Kate se charge de l’introduction tandis que je m’attèle à la conclusion. Alice et Monika se chargent de la bibliographie, et de la recherche d’annexes. Et finalement, à 18h30, notre mémoire sous sa forme définitive apparaît. Il ne nous reste plus qu’à l’imprimer, chose qui peut apparaître bénigne et relativement aisée comparée aux efforts déjà fournis… c’est sans compter sur la « compétence » de notre cher M. Fremann, (ir)responsable technique de Sciences Po. Il nous faut régler les problèmes de format, de paramètres d’impression, puis d’imprimante qui se succèdent comme dans un mauvais film de Mr. Bean. Je commence à péter les plombs et ne sait plus s’il faut rire ou pleurer, tandis que M. Ruchet, lui, se marre bien. Finalement, à 18h50, nous sommes le 1er groupe à rendre notre mémoire.
OUF !!

Donc voilà, j'espère que la lecture de ces 24 h haletantes vous a plongée dans un état de stress autant que lors du visionnage d'un épisode de 24h chrono, car vraiment c'est un peu comme ça que nous l'avons vécu...

04 mai 2006

Hips !

Le thermomètre a affiché aujourd'hui jusqu'à 27°. Ca y est, c'est officiel, le printemps est installé. Pedro a procédé à une fouille exemplaire et en profondeur des amygdales de Lola. L'air sent bon dans le soleil couchant, les oiseaux fleurissent, les fleurs chantent, ou peut-être l'inverse, je m'en fous, le printemps m'enniiiiiiiiiiiiiiiiiivre d'énergie. Ma vaisselle est faite, ma lessive étendue, les toilettes récurées. J'ai envie d'acheter pleeeeeeeeeiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin de fraises, de melon, de m'étendre sur la plage en lisant des bons bouquins.

Et puis là, pouf, galop d'économie samedi matin. Le prof de gym d'entretien pas là aujourd'hui. Et le plein de ma voiture à faire. Il faut aussi relancer mon contact Microsoft pour l'Ukraine. Et lire les textes pour la Spring School. Et ne pas dépenser trop de fric histoire de ne pas être à découvert dès le début du mois. Et j'ai du ingurgiter pour la première fois de la semaine plus de 1500 calories aujourd'hui, même pas brûlées.

Mais je m'en fooooooooooooooouuuuus, tralalalalalalala. Je suis un immeuble, un gratte-ciel, que dis-je, une Tour Eiffel d'optimisme. Dans 2 petits mois, on est en vacances. Wouhou !

Néanmoins, une question encore me taraude : pourquoi la table ?

02 mai 2006

J'ai envie...

D'une grande bataille de polochons et de chatouilles.
De regarder des épisodes d'Ally Mc Beal dans des bras tendres et chaleureux en mangeant un grand pot de glace Hagen Dasz Vanille-cookies.
De me réveiller juste pour voir le lever de soleil dissiper les brumes qui chapeautent les collines bourguignonne, et d'aller me recoucher sous une couette bien douillette juste après.
De sauter pieds joints dans une grande flaque de boue.
D'aller cueillir des fleurs des champs.
De faire la sieste sur un tapis moëlleux de gazon parsemé de pâquerettes.
De dévaliser un magasin de fringues comme dans Pretty Woman.
De faire un méga concours de Kamoulox avec mes frères, et de me marrer avec eux comme si j'avais encore 6 ans.
D'acheter une paire de Asics Tiger dans toutes les couleurs qui existent.
De rouler dans un superbe cabriolet Maseratti ou Aston Martin, sur les petites routes sinueuses de Provence, avec l'odeur de lavande entêtante qui m'agace les narines.
De faire une grande partie de pétanque n'importe comment, en imitant l'accent du sud et en se bidonnant comme des baleines avec mes amis.

Question : suis-je matérialiste ou complètement puérile ?

01 mai 2006

Dans la série "suivons l'arc-en-ciel qui mène au bonheur"...

Un clochard m'a dit hier soir que j'avais de beaux yeux... c'est pô grand chose mais ça fait plaisir.
Et ça me fait oublier le fait qu'AUCUNE FILLE ne m'a draguée hier soir au bar, malgré ma tenue de Miss Goudou... Snif...
M'en fous, j'ai des beaux zyeux, NA !