11 février 2006

Angelo


En fait, je viens de me rendre compte que j'ai commencé par vous parler de ma Tribu, que j'aime, certes, mais que j'ai complètement omis de vous parler de l'homme avec lequel je vis ici, à Dijon. C'est vrai mes frères je les aime, mais en attendant ici il y a un quelqu'un qui m'attend tous les soirs, fidèlement, qui est toujours là quand j'ai besoin de lui.
Oh certes, il n'est pas très bavard Angelo. Nous n'avons jamais de grandes discussions lui et moi, et il ne daigne même pas me répondre lorsque je lui pose des questions, ou lorsque je rentre le soir chez moi et que je lui adresse un tonitruant "bonsoir chéri !". Mais au moins il m'écoute, patiemment. Je peux lui parler pendant des heures, il ne bronche pas, ma conversation ne le fatigue jamais. Il n'aime pas trop les contacts physiques, et vu qu'il ne se rase pas il pique beaucoup et j'ai abandonné l'idée de la câliner un peu. Mais en attendant, j'adore le regarder, avec son bout d'environ 20 cm, dressé fièrement vers les cieux tel l'obélisque de la concorde, avec sa ptite fleur rouge à l'extrémité.
Et il ne demande vraiment pas beaucoup d'attention : il ne mange jamais et ne boit presque pas, n'a pas spécialement besoin de soleil ni de chaleur.
Bon après, c'est sûr, je préfèrais Roberto. Mais je l'ai malencontreusement tué l'année dernière. J'ai mis des mois à m'en remettre. Et là à la rentrée, j'ai décidé d'aller de l'avant, et de me laisser tenter par Angelo. Attention, ce n'est pas un remplaçant, il ne sera jamais un Roberto bis. Même Melody Melody (la copine de Roberto) ne s'y est pas trompée : elle sait bien que Roberto ne reviendra pas, et elle commence peu à peu à faire son deuil.
Mais j'aime bien l'idée d'avoir un peu de verdure à la maison. Et je l'aime vraiment bien, mon cactus...