29 janvier 2007

Keskicepassedansmaviedepuisle18janvier, 3 : la meteo

Bon sinon à part ça, il ne vous aura pas échappé que l’hiver est arrivé, non seulement dans vos contrées occidentales, mais aussi ici au pays du bison en bouteille. Sauf que nous, on ne s’est pas contentés de 10 pauvres minables centimètres de neige, non non. Ici, il a neigé pendant près de 30 heures, et que du coup, le lendemain, c’est entre 20 et 50 centimètres de neige qui couvraient le paysage.
Troooooooooooooooooop beau, je trépignais en voyant la neige tomber, j’ouvrais la porte donnant sur le balcon pour mieux profiter du spectacle (et je me suis pris des réflexions de ma Grenouille comme quoi « il fait froid putain, ferme la porte ! »).
Donc voilà, c’était Noël un peu en retard, mais bon, c’est l’intention qui compte pas vrai.

Le truc auquel on ne pense pas trop trop quand on est comme moi émerveillé par ces flocons blancs qui virevoltent et rendent joli n’importe quelle HLM grisonnante, c’est les problèmes de translation horizontale d’un point A à un point B que cela pose.

Parce que la neige, à force que l’on marche dessus, elle fond. Et comme la température extérieure en journée est de – 4°, je vous laisse imaginer la nuit…
Et donc, le lendemain, c’est sur de la neige gelée que vous marchez avec vos bottes pointues à la semelle glissante, qui certes sont très jolies pour le boulot, mais ne sont pas adaptées au trekking sur un glacier. Me voilà donc affublée d’une charmante démarche de pingouin peureux pendant toute la partie pédestre de mon trajet aller ET retour vers le boulot. Avec quelques glissades, plus ou moins maîtrisées, sous l’œil goguenard des passants qui EUX étaient chaussés de godillots adaptés à l’occasion.
La direction ne déplore cependant aucun pétage de gueule ni gamellage. Et je dois doire qu’en longeant la partie de l’Oder proche du boulot, Oder qui était en partie gelée, je me suis trouvée moins conne. En effet, les canards qui occupent cette partie de la rivière, se retrouvaient comme moi, à marcher à pas précautionneux sur la glace. Je me suis sentie moins seule sur le coup.

Bon, sachant qu’au programme des réjouissances, il n’y a pas seulement les glissades. Il y a aussi les tas de neige sale à enjamber plus ou moins gracieusement, qui encombrent les trottoirs avant chaque passage piéton. C’est donc une véritable tactique que chaque passant élabore en attendant que le petit bonhomme passe au vert : repérer la partie du monticule de neige la moins gadouilleuse et la moins élevée, au départ et à l’arrivée du passage piéton, afin de l’enjamber sans s’en foutre plein les chaussures NI se péter la gueule, car la neige fondue, ça glisse aussi drôlement, surtout quand c’est sur les voies de tramway !

Et oui, autant vous dire que mon temps de trajet s’est vu relativement rallongé de ce fait. Mais bon, ça fait tellement plaisir de voir toute cette neige…

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Enfin des news ! J'espère que, outre la rédaction de ces 3 nouveaux posts, t'as pu envoyé un petit courriel à ton nain de frère... parce qu'il devient vraiment casse-c.....e en attendant ta réponse. Bon, rien de particulier à te raconter depuis hier soir. Bisous à Superman. Je t'aime.

Anonyme a dit…

Ouaih ben te moque pas des canards : essaye de mettre des palme par ce temps là, on en reparlera aprés !
Bizoux

Vincent a dit…

L'avantage de la glace, c'est que pour étudier le mouvement d'une personne (qu'on schématisera par un point matériel), on peut néglier toutes les forces de frottement. Ce qui donne des équations de trajectoires et horaires archi-simples et ultra-faciles à étudier.
Là où ça ce gâte, c'est quand on commence à affubler à la glace des propriétés résistives qu'on peut schématiser par une force F = -k*V. Là les équations se compliquent. Imagine maintenant que les bord de l'Oder (j'adore décidement ce nom de fleuve) ne soient plus une surface plane, mais une portion de cercle. On n'a donc plus qu'à étudier ton mouvement ma chouchou (désolé de t'avoir schématisé par un point matériel, c'est réducteur pour toi, mais plus facile pour moi, encore que)dans une base polaire. Et là, à cause de la force de frottement F et de la base polaire, on se retrouve avec des équations différentielles incluants des sinus, cosinus, des angles bizarres, sans oublier des fonctions exp, et des constantes. Bref une vraie saloperie.
Les compos de méca du point c'est de la merde.

Désolé de cet intermède de physique, mais j'avais besoin de vider un peu tout ça.
Profite bien de la neige ma chouchou. Je t'aime très fort !

Chachou a dit…

Alors deja, je me moque pas des canards, sauf s'ils decidaient de mettre mes bottes, auquel cas ca vaudrait le coup de se marrer un bon coup.
Et merci pour ton approche physique Vincent, ca m'avance pas beaucoup (surtout que la neige a fondu et que j'ai rien capte), mais autant d'interet me touche (poil a la bouche)