29 mars 2007

Chciałabym (i będę) umrzeć z miłości...

Oui bon en fait je fais pas la morte. Je sais pas si je vais mal, j’me pose pas la question. Bon c’est pas pour autant que je dirais que je vais bien. Nan en fait je vais, un point c’est tout.
C’est juste que entre vendredi et mardi, il s’est passé tout plein de trucs, dans un contexte où j’étais déjà pas au top de ma forme.Et que en gros je suis KO, après tant d’uppercuts et de crochets du droit assénés dans ma gueule. Faut que je digère un peu tout ca, que je fasse le ménage. Là, chuis pas en état physique et psychique de faire quoi que ce soit de constructif. Il me faut « odreagować » comme on dit ici.

Pour résumer :


1) je me suis fait donc larguée, par SMS. Un truc qui parlait d’arrêter de me tromper et de me mentir, de ne pas arriver à oublier son ex, que je suis quelqu’un de super blabla et que il veut qu’on reste amis.Donc outre la méthode, d’un courage extrême (mais bon venant d’un mec faut pas s’attendre à mieux), c’est de me rendre compte qu’il m’a menti (enfin à lui ptêt aussi... j’pense qu’il y croyait au moins un peu) pendant tout ce temps, et que j’ai (consciemment ?) rien vu qui me troue le cul. L’impression qu’il a vidé ses couilles et ma vodka chez moi. Et en même temps... depuis le début il me l’a dit. Et je lui avais dit que je serai patiente et que je ferai tout pour qu’il reparte de zéro avec moi. Je parlais de ne pas avoir peur. J’ai foncé. Ben voila, j’me suis vautrée, tant pis. Je regrette pas au final. Ptêt que j'avais besoin (et lui aussi ?) de cette fameuse "relation de transition" qui permet, après être resté longtemps avec quelqu'un, de l'oublier définitivement pour pouvoir passer à autre chose. Relation de transition bien sûr dès le départ vouée à l'échec...J’arrive même pas à lui en vouloir en fait. A un tel point que je l’ai laissé dormir chez moi 2 nuits consécutives, dans mon pieu, « en amis » (mais finalement on a ptêt jamais été autre chose que des « fuck friends » ?). Et j’ai réussi. A ne pas le toucher, ne pas le regarder dans les yeux, éviter de capter son odeur. Juste que je pouvais pas rester toute seule. Parce que...


2) ...la Ptite Rainette est rentrée chez ses parents. Pas de son plein gré. Mais juste que depuis quelques temps, ces parents si aimants et attentionnés commencaient à flipper à la perspective de devoir passer devant la justice, suite aux doutes du curateur. Et qu’ils savaient qu’ils étaient en tort sur tous les points. Et qu’au mieux ce serait pension alimentaire, au pire... prison. Donc ils ont tout fait pour faire revenir les mômes, histoire d’éviter ces déboires judiciaires. Entre autres, ils ont fait chanter ma Rainette en le menaçant de dénoncer la Grenouille aux flics pour pédophilie (sur quels critères ? Je me le demande encore... c’est fou les idées débiles qui peuvent germer dans l’esprit malade d’une mère alcoolique. Et surtout de penser que les flics y croiront. Bref). Et comme la Grenouille est le meilleur, voire le seul, ami de la Rainette, cette dernière a flippé, a pas voulu en parler, et a plié plutot que de demander de l’aide, à moi notamment. Et lundi soir, mon appartement était vide, seul restait un mot de lui écrit au marqueur sur mon frigo...


3) En conséquence de tout ce bordel, et en écho à ce que je vous disais précédemment sur mon mode de fonctionnement, ma fatigue « interiorisée », voici encore une preuve que la somatisation est le meilleur moyen de communication quand la tête veut pas écouter ce que le corps a à lui dire. En l’occurence « tu es crevée ». Je me suis réveillée dimanche avec une hémorragie de l’oeil droit du plus bel effet. J’ai fait flippé tout le monde au bureau lundi, du coup mon boss m’a envoyé a l’hosto. Verdict : si c’est pas du à un coup, c’est à cause de la fatigue. Variations de la tension, altération du sommeil, stress. Que c’est rien de grave, mais que quand même c’est rare de voir une aussi grosse hemorragie due seulement à la fatigue. Donc ya plein d’internes qui m’ont observé l’oeil, j’étais la star de l’hosto pendant une bonne heure. Et bref, parait qu’il faut que je me repose, que ça durera de 4 à 6 semaines. Marrant quand même. Certains ont le coeur qui saigne après une rupture. Moi c’est l’oeil.



Voilà.Donc je suis un peu vidée la. Heureusement qu’il y a le boulot, qui m’occupe 9h par jour. Parce que maintenant j’ai peur de rentrer chez moi. Ca pue tout ce vide. J’ai eu un rythme de barge ces derniers mois, et la pouf d’un coup plus rien, macache. C’est hyper flippant.


J’aimerais pouvoir me révolter. Pouvoir détester la Grenouille, le haïr, le maudire, lui cracher mon venin à la gueule.


J’aimerais aller voir ces parents de merde, leur foutre la justice au cul, leur enfoncer les naseaux dans le quotidien puant qu’ils imposent à leurs enfants. Leur faire payer.


J’aimerais arriver à me dire que je vaux mieux que ca. Que je dois m’occuper de moi. Que j’aime me regarder mon nombril. Que oui, je mérite d’être aimée tout ça.


Mais la pour l’instant dans le miroir je vois une enveloppe vide.
Je suis pas Mere Teresa, je fais pas ca dans une optique de martyre, ou pour être sanctifiée (moi j’veux pas être sainte, juste Pape), je me « force » pas à réagir comme ça, c’est pas prémédité.
J’y arrive pas, c’est tout. Putain de merde. I suck. Definitely.


Chez moi Bonne (pas seulement au pieu s’entend) rime avec Conne. Avec Lâche. On peut me bousiller le coeur, et ben putain je continuerai pourtant à proposer qu’on me l’arrache. Chuis grave. Pourtant je préfère être seule qu’en mauvaise compagnie (genre des inconnus, en boite tout ca... beuark). Mais quand j’ai des « coups de coeur », quand je ressens quelque chose pour quelqu’un, eh ben cette personne pourra littéralement me traiter comme de la merde, je me rebellerai pas.Et que j’ai le chic pour m’engluer dans des situations perdues d’avance, où je peux pas faire grand chose, ou je m’auto-frustre moi-même, ou je m’en veux de ne pas arriver à en faire plus.

Alors allez-y les gens, la chuis au tapis, je lutterai pas, enfin encore moins que d’habitude. C’est le moment.

Mais putain, qu’est-ce que j’aimerais que vous soyez la... j’arrive même plus à chialer. Alors que dans vos bras, je suis sûre que ça sortirait tout seul. Vous me manquez....

9 commentaires:

22 a dit…

Toi seule peut porter cette douleur. Je vais te proposer de la prendre pour toi. Mais par contre, "big hug". Et laisse saigner les yeux...

22 a dit…

+pas

La Nonne a dit…

bon bah maintenant, ca va etre mon tour... Mes 2 copines de blog larguées, mais je rêve ! scandale !

Admin a dit…

Ma Chachou, moi 'te l'dis, t'as besoin de rencontrer le seigneur, comme les Blues Brothers.

Alors appelle Antos et/ou Basia, et va à la messe étudiante avec eux.

Et Dieu (tiens donc!) sait si je bouffe pourtant du curé.

Vincent a dit…

Tu peux pas imaginer à quel point tu me manques aussi ma chouchou...

Chachou a dit…

Heureusement que messe rime avec fesse, sinon il ne lui resterait plus rien pour attirer...

Si ca peut vous rassurer, je commence a "odreagować". Je suis hyper speed aujourd'hui, gonflee a bloc, j'ai un syndrome de la Tourette passager, bref, toutes les conditions sont reunies pour PARTIR A LA CHASSE hehe ! En esperant que les Polonais baisables daignent sortir eux aussi...

Anonyme a dit…

Il est temps que la tribu vienne te remonter le moral ! Je t'aime !

Anonyme a dit…

JARRIVE MOA JARRIVE JARRIVE JARRIVE COMPTE LES JOURS TU PEUX MAITENANT AVEC LES DOIGTS DE TES DEUX MAINS
ON PLEURERA EN SE SERRANT CONTRE NOS COEURS TRISTES... ET JEN SUIS SURE CA IRA MIEUX APRES

JE TAIME

Anonyme a dit…

J-7

JE T'AIME