18 avril 2007

Y'a vraiment besoin d'un titre, là ?!!

Bon les enfants. Ca fait genre 3 plombes que je n’ai pas posté. Mais c’est normal, chuis une fille super occupée v’voyez. Tout plein de boulot au boulot (vous me direz, c’est fait pour ça) et plein d’occupations en dehors avec plein de visites de gens que j’aime venus spécialement de France pour moi... Donc au final, on peut dire pas de nouvelles, bonnes nouvelles !

Enfin le positif dans tout ça, c’est que malgré tout ce mouvement, cette valse de gens, j’ai l’impression de prendre un peu de temps pour moi, et c’est assez étrange de se laisser enfin aller avec ces personnes qui me connaissent et qui me supportent... J’avais perdu l’habitude pendant ces mois « toute seule » de me laisser aller en public.
Enfin j’ai pas tout laissé aller quand même... juste de quoi décompresser, essayer de profiter de ce putain de temps qui file comme s’il voulait battre le record du TGV !

Non mais c’est vrai quoi, chuis pas la seule à le dire, les journées sont trop courtes ! Je suis POUR LES JOURNEES DE 35H, qui nous laisseront le temps de faire tout ce que l’on doit faire –y compris glander- ! Mais c’est promis, des que je suis Pape, je m’attèle à la tâche, de même qu’à la suppression sans délai du dimanche qui, tout Jour du Seigneur qu’il soit, est un jour qui pue du cul, qui sent la mélancolie et l’ennui malsain d’autant que le dimanche ya que de la merde à la télé. Vive les week-end des 2 samedis ! Quant au lundi, j’me tâte encore...

Bref, trêve de digressions, qu’est-ce que je voulais dire ?

Ah oui.

Je voulais revenir sur un truc très beau qui m’est arrivé, et ce par les saintes ( ?) mains de mon géniteur, mon Poupoute, THE seul, LE only one.

Oui parce que la famille -moins le grand-frère et les grands parents-, a debarqué lundi. Et comme depuis la dernière fois que je les avais vu, y’a quand même Noël et mon anniversaire qui sont passés, eh ben j’ai eu droit à une séance de rattrapage de cadeaux. Le truc plutôt cool quand même. Surtout quand il y a une surprise à la clé. Et quelle surprise...

Je sais pas si c’est encore votre cas, ou si ça l’a été, mais en tout cas, moi, j’ai un rêve. Depuis longtemps. Depuis que j’ai appris à lire en fait. Depuis que j’ai découvert cet étrange et magique univers des mots, de ce qu’ils cachent et de ce qu’ils montrent, de leur éloquence ou de leur mutisme, de l’art de les manier, de les combiner, de les marier comme un chef étoilé le ferait dans sa cuisine.
Ces mots qui sont faits pour être dits, d’autres ecrits. Aussi ceux que l’on aime clamer ou bien sussurer sans fin, comme on laisserait fondre sur sa langue une douce friandise.
Ces ensembles de lettres totalement artificiels et pourtant si nécessaires m’ont toujours fascinée, de par leur origine (est-ce que un jour quelqu’un a décidé que « table » serait le mot pour désigner la table ? pourquoi celui-là en particulier ? Et pourquoi autant de différentes langues ? D’où elles viennent ? Quelle est l’histoire de ces mots –merci Monsieur Rey !- ?etc) de par leur pouvoir et leur rôle aujourd’hui, qui va de l’absolu nécessaire moyen de communication (tu me passes le sel ? à quelle heure on mange ?) à l’art et la littérature, en passant par toutes les fonctions scientifiques, politiques, informatives...

Trouver et utiliser le mot juste est un art, que chacun peut -ou pas- posséder. Confiner cet art à un cercle d’écrivains ou de journalistes me parait très réducteur, tant la fonction de ces personnes n’est que la partie emmergée du grand iceberg de l'utilisation des mots.
Chacun, à son échelle, peut savoir manier le verbe. Il n’y a qu’a voir ces fameux « mots d’enfants », qui sont souvent si justes et habiles que nos cerveaux -déjà formatés (enfin plus ou moins) par un Dieu du vocabulaire trop dogmatique à mon goût- ne peuvent que les trouver merveilleux et enchanteurs.

Non que la langue doive se passer de règles grammaticales, orthographiques et autres.
Je voudrais juste que l’on reconnaisse d’autres « champs » de la langue, qui sortent de ces sentiers battus, et que l’on arrête de comparer ce qui n’est et ne sera jamais comparable.
Donc, sans être comparables, les premiers babillages compréhensibles d’un enfant, le bagout d’un vieux sage malicieux et la prose d’un Pierre Desproges peuvent apporter le même sentiment auprès des auditeurs, cette fameuse sensation de « putain mais oui, c’est tout à fait ca ! », cette satisfaction qu’enfin, LE mot juste a été trouvé.

Voilà, ceci étant dit, je pense que mon amour des mots n’est plus à prouver (encore que je pourrais disserter des heures tant le sujet me fascine), et que vous aurez compris que mon rêve « de p’tite fille » y est fortement lié (mais je vous dirais pas c’que c’est sinon vous allez vous moquer de moi).

Eh ben figurez-vous que mon Pôpa, cet homme, a reussi à réaliser mon rêve. Enfin, pour être claire et rétablir une certaine hiérarchie de la chose, ce n’est pas vraiment mon rêve qu’il a réalisé, mais un morceau de ce rêve, comme un ptit avant-goût de ce que pourrait être mon rêve en vrai, une fois réalisé. Un échantillon, une mignardise, une mise en bouche même –oui je crois que c’est ce mot-là qui convient le mieux-...

C’est fort ça quand même, non ?

Autant vous dire que mon Petit Nuage n’a jamais été autant Petit Nuage de toute ma vie !

Il y en a qui rêvent depuis qu’ils sont gosses de nager avec des dauphins. Et bien dans mon cas, c’est comme si mon père m’avait conduit en bateau tout près d’eux, et qu’il ne me restait plus qu’à prendre une bonne respiration et à me jeter à l’eau...

3 commentaires:

Vincent a dit…

J'aurai bien aimé voir ta tête au moment où papa t'a remit le cadeau...
Petite parenthèse : la Pologne vient d'être désignée pour organiser l'Euro 2012. Si t'habites là-bas en 2012, tu pourras m'héberger le temps de la compétition ?
Je t'aime ma chouchou d'amour !

Chachou a dit…

J'aime l'amour totalement desinteresse que me portent mes freres...
**** soupirs ****

Anonyme a dit…

salut ca va ?